Interview franchise Monceau Fleurs
Rencontre avec Jean-Marc Donce, franchisé Monceau Fleurs
Jean-Marc Donce - le
Depuis 2004 au sein de l’enseigne Monceau Fleurs, Jean-Marc Donce, est un multi-franchisé dynamique qui a multiplié les ouvertures de boutiques en région parisienne. Ancien Directeur des Achats chez Fauchon, Jean-Marc Donce a été auparavant franchisé dans la grande distribution alimentaire.
Samuel Burner : Pouvez-vous nous rappeler les raisons qui vous ont poussé à devenir franchisé de l’enseigne Monceau Fleurs ?
Jean-Marc Donce : Issu de la grande distribution (supermarché Champion) et du commerce spécialisé (Fauchon), j’ai toujours été en magasin. Lorsque j’ai voulu créer mon affaire mes recherches se sont portées sur l’alimentaire, le bricolage et la jardinerie. Finalement j’ai opté pour les fleurs et choisi l’enseigne leader.
Comment avez-vous connu l’enseigne Monceau Fleurs (presse, salon, internet..) ? Qu’est-ce qui a dicté votre choix ? Qu’est-ce qui vous a attiré chez ce réseau ?
Habitant hors de Paris j’étais un client occasionnel du magasin du Bd Malesherbes, dans le 17ème, et Monceau Fleurs était pour moi une évidence de par sa notoriété, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me lancer dans la fleur en 2004. De plus souhaitant m’installer sur l’Ouest parisien, les zones qui m’intéressaient étant disponibles et mon premier contact avec le service développement avait été excellent.
Vous avez été franchisé de la distribution alimentaire ? Est-ce la même chose que d’être franchisé du secteur de la fleur coupée ?
Oui il y a beaucoup de similitudes dans la mesure où la fleur et la plante se gèrent exactement comme tout produit frais. Saisonnalité des fleurs, température, fraîcheur pour garantir une qualité optimale, il y a peu de différence avec la gestion d’un rayon de fruits et légumes mais la fleur, c’est plus « fun ».
Ce métier était donc nouveau pour vous. Pouvez-vous nous détailler comment s’est déroulée la formation avant de vous lancer ?
Grâce à mon expérience de gestion de centres de profits je n’ai pas à proprement parlé découvert un nouveau métier, j’avais l’habitude du management d’équipes, de la gestion et des achats, ce qui m’a permis d’avoir une formation « sur mesure ».
Quel investissement cela a-t-il représenté (pour la 1ère unité, puis la seconde et les suivantes) ?
Pour le 1er magasin, j’ai investi 70 000 €. Pour les magasins suivants, c’était en fonction des emplacements, en tenant compte systématiquement des 30% d’apport en moyenne. C’est un point important vis-à-vis des banques pour obtenir les prêts nécessaires au montage de chaque dossier.
Qu’est-ce qui vous a motivé à ouvrir d’autres unités assez rapidement ? Quelle structure avez-vous mis en place structurés pour gérer tous vos points de vente ?
J’ai ouvert le premier magasin en octobre 2004 à Saint Germain en Laye. Il a rapidement dépassé les objectifs fixés, ce qui m’a donné envie d’en ouvrir d’autres. A Saint Cloud en 2006, Le Vésinet en 2008 et Boulogne Billancourt en 2009. Mais j’ai deux principes : ne pas confondre vitesse et précipitation pour trouver le bon emplacement et ne jamais ouvrir une nouvelle boutique sans avoir formé les responsables. Aujourd’hui, c’est un ancien responsable de magasin qui est superviseur des 4 unités car l’un des points clé de la réussite est l’anticipation et l’organisation surtout lorsque l’on gère aujourd’hui 21 salariés !
Un mot sur les perspectives à venir ?
J’ai toujours des projets en tête et si tout va bien je vais ouvrir un nouveau magasin d’ici la fin de l’année mais pour l’instant c’est encore prématuré pour vous en dire plus, …. Et je n’ai qu’un seul regret, j’aurai dû me lancer plus tôt !
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