Témoignage d’Anaïs Wagner, adhérente Bébé 9 à Osny (95)
Quand elle reprend les rennes du magasin familial, le climat économique est un peu tendu et être indépendant devient compliqué. Les résultats ne sont pas vraiment au rendez-vous. Le chiffre d’affaires commence à piquer du nez.
Le soutien d’un réseau
Fin 2008, lassé de devoir réinvestir de l’argent dans son commerce, le beau-père d’Anaïs envisage deux solutions : vendre l’affaire ou s’adosser à une enseigne reconnue sur son marché. En déplacement au salon de la puériculture de Cologne pour rencontrer ses fournisseurs, Anaïs s’épanche auprès de ses interlocuteurs qui lui donnent tous le même conseil, celui de rejoindre un réseau.
Elle rencontre finalement Bébé 9 lors du salon de la franchise en mars 2009. L’enseigne n’est pas encore implantée dans le Val d’Oise, Anaïs saisit l’opportunité. En novembre de la même année, sa boutique prend l’enseigne Bébé 9. Ayant déjà une expérience de la puériculture, la jeune entrepreneuse suit une formation informatique ainsi qu’une formation d’une semaine sur le terrain, au sein d’un point de vente du réseau. « Nous avons enrichi notre offre et d’emblée la fréquentation et le chiffre d’affaires ont progressé », annonce-t-elle enthousiaste. En une année, Anaïs enregistre une très grosse augmentation de son chiffre d’affaires. Une performance qu’elle explique par l’élargissement des gammes, la notoriété de la marque et la communication réalisée. Aujourd’hui, 18 mois après son changement d’enseigne, Anaïs voit les choses en grand avec l’ouverture programmée d’un second point de vente courant 2011. « En tant qu’indépendant, on se sentait un peu seul au monde, notamment devant les difficultés. Aujourd’hui, je sais que je peux m’appuyer sur notre animateur réseau et les échanges avec les autres adhérents sont très enrichissants. »
Rédigé par Mélanie Kessous