Dossiers de la franchise

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Comment réussir son projet de franchise ?

A l’image de tout créateur d’entreprise, le futur franchisé va devoir monter son propre business plan. Le franchisé doit-il se faire épauler ? Par un expert-comptable par exemple ? Est-ce que le franchiseur peut intervenir ? Peut-il aider son franchisé et lui fournir un modèle type ? Autant de questions légitimes que se pose un futur entrepreneur. Construire un bon business plan nécessite de bien comprendre ce qu’il représente pour la nouvelle entreprise et ses partenaires. C’est une étape clé qui donnera envie (ou pas) à vos interlocuteurs de vous accompagner dans votre aventure en franchise.

Après avoir sélectionné son secteur, son enseigne et parfois son local, assez rapidement le futur franchisé va devoir se concentrer sur la constitution de son apport personnel et le montage de son business plan. Première étape, le business plan. C’est en quelque sorte la matérialisation du projet du futur franchisé. Il comprend le plan de financement, le prévisionnel d’activité et présente tous les aspects du projet (l’entrepreneur, produit ou service, marché). Il est indispensable pour discuter avec les partenaires (franchiseur, banquiers...). " Ce document va servir pour la plan de trésorerie et pour vérifier que le besoin en fonds de roulement est correct et donnera un budget prévisionnel de la première année", précise Eric Luc, Directeur des partenariats et de la franchise chez Fiducial.

C’est quoi un bon business plan en franchise ?

Le business plan est un document préalable indispensable à toutes créations. Il est réalisé de façon personnelle par le créateur avec l'aide d'un consultant spécialisé, généralement un expert-comptable. « Le business plan est le document incontournable qui va permettra d’obtenir son financement. Il doit être suffisamment clair pour obtenir la confiance du lecteur », explique Jean-Marc Aubault, expert-comptable et directeur national Filière Franchise et Réseaux (KPMG).

Une photographie précise du projet

Véritable dossier écrit de présentation d'un projet de création d'entreprise, il présente tous les aspects du projet : les créateurs, les produits ou services, le marché, les ressources humaines, les prévisions financières, voire le cadre juridique. C’est un document indispensable pour expliquer son projet à ses différents partenaires (les banquiers notamment) Il est aussi très utile pour matérialiser une vision commune du projet entre les associés.

Ce document est l'essence même du projet de la future entreprise. Il aligne des estimations financières mais aussi les atouts du projet en termes de clientèle et de motivations personnelles. Des aspirations personnelles auxquelles sont toujours sensibles les banquiers. En clair, pourquoi le futur franchisé a-t-il décidé de se lancer ?

Se faire accompagner est vital

On ne s’improvise pas du jour au lendemain chef d’entreprise, ni spécialiste du business plan. Il est donc fortement conseillé de se faire accompagner. Quoi qu’il en soit, le business plan doit être défendu par le créateur d’entreprise en personne. Lorsque l'entreprise est lancée, un bon business plan doit pouvoir servir de guide opérationnel au créateur. Avant de lancer une entreprise, tout créateur doit réunir des éléments divers venant affirmer la faisabilité et la rentabilité de son projet. Ces éléments forment le business plan. Ce document de synthèse est composé essentiellement des résultats de l'étude de marché, de l'étude géomarketing et d'un compte prévisionnel d'exploitation détaillant le seuil de rentabilité selon divers hypothèses et les besoins en financement correspondants.

Quelles aides attendre de son franchiseur ?

Est-ce que le franchiseur peut intervenir ? Peut-il aider son franchisé ? Lui fournir un modèle type ? Dans le cadre d’une création d’entreprise en franchise, le business plan est réalisé en grande partie en prenant appui sur les données chiffrées fournies par le franchiseur. Ces données sont croisées avec des enquêtes menées chez d'autres franchisés de la même enseigne pour plus de sûreté. " De plus en plus de franchiseurs donnent des éléments chiffrés pour les premiers mois d'activité. C'est un bon réflexe ", considère Eric Luc. Des chaînes comme La Pataterie ou Chocolats Roland Réauté fournissent d'ailleurs des "fourchettes" de chiffre d'affaires, ce qui permet aux franchisés de pouvoir se comparer avec d'autres franchisés de son réseau.

Une enseigne comme Repar'stores est également réputée pour la qualite de l'assistance qu'elle apporte à ses franchisés. Ce jeune réseau va encore plus et accompagne les franchisés dans l'obtention de des prêts à taux 0.

Ces enseignes rentables recrutent
Franchise Yves Thuriès - Chocolatier récoltant
Yves Thuriès - Chocolatier récoltant

Chocolatier-Récoltant

Apport : 50 000 €

Franchise La Fabrique Cookies
La Fabrique Cookies

Specialiste du cookie

Apport : 30 000 €

Franchise Monbana
Monbana

Chocolat haut de gamme accessibles à tous

Apport : 100 000 €

Franchise De Neuville
De Neuville

Rejoignez le N°1 du chocolat français

Apport : 60 000 €

Même si son franchiseur lui fournit un certain nombre d’éléments, il revient au franchisé de l’élaborer. S’il ne sait pas le faire, ce n’est pas grave d’autant qu’il pourra s’appuyer sur les conseils de son expert-comptable et pourquoi faire appel à un des membres du Collège de la Fédération française de la franchise.

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