Dossiers de la franchise

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La franchise permet-elle d’apprendre un nouveau métier ?

Formation initiale et continue, assistance à l’ouverture du point de vente, animation individuelle, soutien de l’équipe franchiseur, partage de bonnes pratiques entre franchisés… Le système de franchise permet d’apprendre un nouveau métier, en théorie comme en pratique.

Près de la moitié des franchisés sont en reconversion professionnelle

Aujourd’hui, selon la 19e enquête annuelle de la Banque Populaire [1], parmi les trois-quarts de nouveaux franchisés qui étaient précédemment d’anciens salariés, 43 % d’entre eux ont profité de l’occasion pour changer de secteur d’activité, et même 52 % chez les 50 ans et plus.

La franchise permet-elle d’apprendre un nouveau métier ?Premier élément essentiel pour apprendre un nouveau métier, la formation, dont plusieurs critères font la qualité : durée, diversité des modules enseignés, compétences des intervenants, mise en scène du savoir, extension aux collaborateurs du franchisé, parties dispensées en continu…

« La formation initiale permet de se familiariser avec le métier, les produits et services du concept. Aussi bien au niveau technique, comme pour la restauration, qu’au niveau humain comme dans les services à la personne », expose Franck Mesmin, fondateur de Skill Spirit et ancien directeur d’enseignes.

Durant son apprentissage du métier, le franchisé doit rester humble.

« Devenir restaurateur s’acquiert dans le temps. Dans le groupe Bertrand, où 1 franchisé sur 2 n’est pas issu du secteur de la restauration, la formation dure 5 semaines : une théorique, et quatre en pratique dans des restaurants succursales de l’enseigne, moment durant lequel le franchisé passe par tous les postes.

Ses collaborateurs-clés, comme le barman, le chef de cuisine et le directeur de salle, sont également formés. D’autant que ces métiers sont sujets à turn-over.

La moitié de nos franchisés ne sont pas restaurateurs ou sont issus d’un métier en lien avec la restauration. Parmi eux, on compte notamment des anciens sportifs de haut niveau, des cadres dirigeants en assurance, téléphonie, grande distribution, … Nous assistons également le franchisé à l’ouverture durant dix jours, en intervenant en doublon de ses équipes : des formateurs salle et cuisine accompagnent l’équipe dans la prise en main de ses outils de travail », précise Julie Vermond, responsable développement franchise pour le sud de la France dans le groupe Bertrand.

Tutoriel en vidéo plus ludique qu’un manuel écrit

Dans la franchise My Beers, un franchisé sur deux n’est également pas issu du secteur de la restauration.

« Nous aimons bien aussi partir d’un candidat sans aprioris, ni habitudes. Notre formation permet d’apprendre un nouveau métier ou à mieux travailler selon un process rôdé pour amener de la rentabilité et de l’aisance dans le fonctionnement des établissements », observe Laurent Neuville, directeur d’enseigne My Beers.

Le manuel opérationnel, recensant l’ensemble des éléments constitutifs du savoir-faire élaboré par le franchiseur, s’inscrit comme un trait d’union entre formation, exploitation et animation

«Il est fondamental que le franchisé puisse accéder rapidement et aisément à toute information du manuel opératoire. Il faut se mettre à la place de l’apprenant et répondre à ses besoins pour acquérir un nouveau métier. Par exemple, un tutoriel en vidéo est plus ludique qu’un manuel écrit pour enseigner l’usage d’une caisse-enregistreuse.

De même, il faut faciliter l’échange de bonnes pratiques à partir d’un système de messagerie partagé entre les franchisés. N’oublions pas qu’après plusieurs semaines de formation, le franchisé reste livré à lui-même ! », affirme Franck Mesmin.

Un concept éprouvé limite les errements

L’assistance permanente, comme à travers les services supports du franchiseur ou la formation continue, est notamment permise par l’animation de tout franchisé en point de vente. Le rappel des techniques de vente, de management ou de gestion, tout comme l’enrichissement de la connaissance du franchisé sur de nouvelles thématiques s’avère impérative pour maintenir la compétitivité du franchisé.

« Nous avons préféré investir dans l’animation du réseau, avec 3 animateurs, et bientôt 5, pour une quarantaine de points de vente. Cette proximité est indispensable pour bien faire comprendre des éléments essentiels de notre savoir-faire.

Nous sommes un concept de bar et cave à bière, avec une offre street food, type after-work, qui ouvre tôt et s’arrête vers 22 heures 30.

Or, certains franchisés, au début, peuvent tendre à vouloir fermer plus tardivement, avec, au final, un faible retour de chiffre d’affaires et deux risques importants : ne pas fidéliser leurs équipes, surtout s’ils ont une vie de famille, et éventuellement basculer sur d’éventuels problèmes nocturnes. C’est par exemple un sujet que nous avons bien éprouvé pour définir notre concept », précise Laurent Neuville.

Les atouts de la franchise pour apprendre un nouveau métier

Maîtriser un nouveau métier en franchise exige du temps.

«De nombreux outils permettent au franchisé de poursuivre sa formation : des modules E-learning disponibles en continu et accessibles à ses équipes, des formateurs dépêchés dans le restaurant en cas de besoin détecté par l’animateur réseau, au changement saisonnier de cartes par exemple.

De plus, le franchisé trouvera au sein de l’équipe franchiseur et des prestataires référencés l’accompagnement utile pour mener à bien son projet, comme, par exemple, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, ou encore l’accompagnement à la recherche de financement.

La force du groupe est sa taille et son agilité. Le groupe Bertrand permet à ses franchisés d’être plus résistant face à la crise en menant une stratégie d’achat de matières premières et d’élaboration des cartes qui préservent les marges des exploitants.

Un nouveau franchisé a parfois des réflexes de métier qui ne conviennent pas à notre environnement de marque. Le franchiseur doit alors déconstruire ses habitudes. Adaptabilité et capacité à se remettre en question seront nécessaires pour réussir avec nos enseignes », observe Julie Vermond.

Enfin, dans cet apprentissage d’un nouveau métier en franchise, chaque franchisé doit pouvoir compter sur ses confrères, pour l’échange de bonnes pratiques.

« Les animations collectives en présentiel, comme les réunions régionales ou la convention nationale, demeurent un moment privilégié pour partager ses expériences, oser poser des questions aux autres franchisés. Cela fait partie du devoir du franchiseur d’offrir du temps à son réseau pour parler du quotidien, en sortant d’un timing serré du programme d’un événement.

L’information de l’enseigne ne doit pas être que descendante. Elle peut aussi remonter par le réseau, comme sur les réseaux sociaux internes, où les jeunes sont un peu plus habiles que les anciens et peuvent apporter de nouvelles idées ou de façons de faire », conclut Franck Mesmin.

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[1] En partenariat avec la Fédération Française de la Franchise et avec la participation de Kantar

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