Interview franchise Plaisir d'Aider
Entretien avec Stephan Depaux
Stephan Depaux - le
Le concept Plaisir d’Aider est né en 2002 à l’initiative de Stephan Depaux. L’idée de l’inventeur de l’enseigne est simple : proposer des services hauts de gamme aux personnes dépendantes afin d’améliorer leur vie au quotidien. Stephan Depaux, le sémillant fondateur de Plaisir d’Aider, évoque les débuts d’un réseau prometteur.
Caroline Kervennic : Pouvez-vous nous expliquer quel est le concept de Plaisir d’Aider ? Et qui sont vos clients ?
Stephan Depaux : Nous sommes les seuls à proposer une carte de plus de trente huit services avec un positionnement haut de gamme. A l’origine, il s’agissait d’une offre de services à domicile destinée aux personnes âgées. Notre clientèle est toujours composée en grande partie de cette même clientèle, mais nous touchons également des personnes actives qui ont notamment besoin de services dans le domaine du jardinage, de la garde des enfants, du ménage. La clientèle apprécie également notre offre d’accompagnement des personnes. Nous accompagnons les clients, parfois jusque dans le cabinet du médecin. La facture est donc établie selon le taux horaire habituel. Nous sommes, d’autre part, soumis au secret professionnel, ce qui nous permet d’accompagner les clients en toutes circonstances. Ils nous contactent pour un service particulier, à nous de leur en proposer davantage et de leur montrer tout ce à quoi ils peuvent avoir accès.
uel est, selon vous, le profil d’un candidat à la franchise capable d’intégrer votre réseau ?
Les candidats peuvent indifféremment être des hommes ou des femmes. Ils ont généralement une quarantaine d’années et souhaitent un changement dans leur carrière. Si le fait d’avoir une expérience dans le secteur de l’aide à domicile n’est pas indispensable, il est tout de même préférable d’être doué de ses dix doigts et d’être polyvalent. Mon but n’est pas de multiplier les signatures de franchisés, mais d’avoir un choix de partenaires qualitatif.
L’investissement de départ se situe entre vingt-cinq et trente mille euros, incluant le coût de la formation, fixé à trois mille euros et le pack de lancement publicitaire de mille euros. Le concept Plaisir d’Aider est très axé sur la formation du candidat pour assurer son professionnalisme et la sécurité de la clientèle. Il ne faut pas oublier que nous avons affaire à une clientèle fragile, il faut donc pouvoir intervenir au mieux si un problème, notamment d’ordre physique, se pose et avoir les bons réflexes.
Quelle formation vos franchisés reçoivent-ils lors de leur entrée dans le réseau ?
Neuf formations sont obligatoires pour tout nouveau franchisé : une formation de bricolage, une autre de jardinage, de ménage, une formation en quatre heures de repassage, de perfectionnement à la conduite, une formation de secourisme, dispensée par la Croix Rouge qui permet aux franchisés de passer un brevet d’Etat de secouriste, une autre, enfin, basée sur la psychologie des personnes âgées. Des cours de comptabilité, une formation de commerce et de publicité, nécessaires pour apprendre à vendre des contrats et des concepts, sont également fournis. Les franchisés Plaisir d’Aider doivent être en mesure de répondre aux demandes de leurs clients et d’assurer les trente huit services proposés.
Avez-vous remarqué une certaine saisonnalité dans la demande des services ?
Effectivement, nous avons remarqué que les demandes varient selon les saisons. Janvier est le mois le plus difficile de l’année, car les travaux liés au jardin disparaissent de nos agendas. En revanche, les demandes d’accompagnement pour les courses, les heures de ménages et les demandes d’accompagnement, lors des déplacement, restent stables tout au long de l’année. Nos services sont souvent moins coûteux que ceux proposés par les artisans, mais nous nous limitons volontairement à de menus travaux. Nous n’allons jamais au-delà de la simple pose de papier ou de la peinture, il ne s’agit pas de mélanger les genres. Pas question d’attaquer le gros œuvre ! Les membres du réseau suivent une formation pour être capables de changer une ampoule, ou réaliser ces travaux de bricolage. La demande concernant ce type de service n’est pas négligeable. Nous devons être capables d’y répondre.
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