Franchise : quelles sont les tendances ?

Sur le salon Franchise Expo Paris, dont la 33^ème édition se déroule du 23 au 26 mars prochain, quelques tendances se dessinent. Du burger au frozen yogourt en passant par les services aux entreprises, découvrez les secteurs dans l’air du temps.

Burger et frozen yogourt : les deux poids lourds de la restauration rapide

Toujours massive sur le salon Franchise Expo Paris, l’offre en matière d’hôtellerie restauration représente plus de 17% des exposants, avec 72 enseignes, contre 63 l’an dernier. Et cette année, ce sont les burgers et les frozen yogourt qui ont la côte. Rien d’étonnant : leur consommation éclate en France. Ainsi, selon les derniers chiffres publiés par le cabinet Gira Conseil, plus de 900 millions de burgers auraient été vendus en France l’année passée. « Nous notons une très forte présence du burger avec la présence de Quick, 231 East Street, Classic Burger Joint ou le retour de la belle enseigne Burger King. La marque américaine Steack’n Shake, qui avait son entrée l’année passée, signe également une nouvelle participation. On peut également remarquer la présence de burger gourmet avec le français King Marcel par exemple », indique Sylvie Gaudy, Directrice de Franchise Expo Paris.

Très répandus dans le monde, les concepts de Frozen Yogourt arrivent en force. « On assiste à une véritable explosion de l’offre de yaourt glacé », signale Sylvie Gaudy. « Le frozen yogurt est très bien représenté sur le salon, avec quasiment tous les acteurs du marché », précise Carolina Gautron, responsable commerciale de la manifestation. Et toutes les nationalités sont présentes. Dans les allées, les yaourts glacés seront espagnols avec Llao Llao ou Smooy, grecs avec Chilly Box, américains avec Tutti Frutti ou italiens Ci-Gusta ou Yogurlandia.

La cigarette électronique met le paquet

Malgré une incertitude sur la pérennité du secteur, les réseaux de cigarette électronique sont nombreux à présenter leur concept sur le salon. Ils étaient deux en 2013, ils sont une dizaine cette année avec la présence de réseaux déjà bien structurés à l’instar de Clopinette, Nicotech, EDSYLVER ou Smoke It. Secteur tendance, la cigarette électronique peut-elle être sûre de son avenir en France ? A l’étranger, des directives ont récemment été adoptées. Ainsi, après New-York et Chicago, Los Angeles vient d’interdire son utilisation dans les lieux publics. En France, il n’est pour le moment pas interdit de se servir de sa e-cigarette dans les lieux publics mais les pouvoirs publics réfléchissent à une possible évolution de la législation sur la question. Stéphane Pader, Directeur général d'EDSLVER, a fortement confiance en l’avenir du secteur. « Nous ne croyons pas à une décision gouvernementale qui viendrait monopoliser la distribution des produits à l’encontre de tous les acteurs qui se sont structurés sur ce marché. Leur poids est devenu trop lourd et le retour en arrière paraît très difficile. Par ailleurs, au niveau européen, la cigarette électronique a été classée comme un produit de consommation courante. »

Dernière tendance, la consolidation du secteur du bâtiment avec des offres dans le domaine de la rénovation et la réfection de toiture par exemple ainsi que le développement des enseignes spécialistes du service aux entreprises et aux particuliers. « Les réseaux de services représentent 55% des franchises en Franceet font preuve, ces dernières années, d’un réel dynamisme », confirme Chantal Zimmer, Déléguée générale de la Fédération française de la franchise. Enfin, une autre tendance commence à se dessiner : la volonté des succursalistes à intégrer le modèle de la franchise dans le développement de leur réseau. « Nous pouvons effectivement relever la présence d’acteurs du CAC 40 qui se tournent vers la franchise. C’est une tendance qui débute et qui devrait s’accentuer l’année prochaine », indique Sylvie Gaudy. C’est notamment le cas de Sodexo présent via Amelis, enseigne de services à la personne ou de Ségafredo.

La poussée de la micro franchise : une solution pour entreprendre à moindre coût

Que ce soit avec O2 ou Mikit, la micro franchise sera présente dans les allées du salon. Une aubaine pour les entrepreneurs ne disposant pas d’un apport personnel conséquent. « La micro franchise peut clairement répondre aux attentes des porteurs de projet ayant un niveau d’apport moindre par rapport à ceux réclamés par la franchise traditionnelle », analyse Sylvie Gaudy. Une conférence sur ce thème aura d’ailleurs lieu le mercredi 26 mars, à 12 :30 au sein du Village créateurs d'entreprises. Un événement auquel participera l’Adie qui accompagne des réseaux proposant par un exemple un concept de chauffeur sans voiture baptisé Chauffeur&Go nécessitant un très faible investissement.