Dossiers de la franchise
Franchise : trois réseaux avec lesquels vous êtes sûrs de réussir
Marre du salariat, envie de créer son entreprise ? Voici une sélection d’enseignes pour franchir le pas en franchise, sans prendre trop de risques.
Se mettre à son compte grâce à la franchise… de plus en plus de cadres y pensent. Se constituer un patrimoine, ne plus avoir de hiérarchie au-dessus de soi, rebondir après un licenciement : les raisons qui poussent à l’entrepreneuriat en franchise sont multiples. Grâce à ce mode de développement, les porteurs de projet profitent de la notoriété d’une marque, d’un concept clé en main, d’une assistance… Reste que tous les réseaux ne valent pas. Défaut dans la transmission du savoir-faire, accompagnement inexistant… l’incapacité de certains franchiseurs à bien s’occuper de leur réseau peut coûter cher aux franchisés. Il est donc primordial de bien choisir son enseigne et de s’assurer de ses performances.
Il est possible pour un futur franchisé d’analyser le taux de défaillance des franchisés d’un réseau. En effet, grâce au DIP qui lui est remis par le franchiseur avant de signer son contrat, le candidat à la franchise a accès aux sorties des franchisés du réseau. Reste ensuite à demander plus d’explications quant au motif de sortie. Pour s’assurer de la satisfaction d’un réseau, le futur franchisé peut également demander au franchiseur le taux de renouvellement des contrats. C’est un bon indicateur de la santé du réseau.
Mettre toutes les chances de son côté avec la bonne enseigne
Pour l’APCE, la franchise permet de créer une entreprise avec un taux de défaillance moins élevé par rapport au commerce ou service indépendant. Toutefois, si lancer son entreprise en franchise permet de profiter d’un accompagnement, l’entrepreneur reste seul maître de sa réussite. Pour mettre toutes les chances de réussite de son côté, il doit choisir une enseigne qui possède un concept avéré, qui transmet son savoir-faire de manière adéquat, qui accompagne ses franchisés dans la réussite grâce à une animation réseau efficace. Il doit surtout tout au long de son contrat appliquer à la lettre les méthodes de son franchiseur et faire preuve d’une totale implication.
Des réseaux qui performent
Parmi les quelque 1800 réseaux de franchise implantés en France, tous ne se valent pas. Il existe toutefois un grand nombre d’enseignes qui sont réputées sérieuses et qui sont en croissance sur leur marché. C’est le cas du réseau spécialiste de l’aménagement des allées Daniel Moquet . Créée en 1977 et lancée en franchise en 2004, l’enseigne regroupe actuellement 118 franchisés, dont deux en Belgique. « On a coutume de dire qu’un entrepreneur qui s’installe seul à 50% de chance de réussite et que ce taux grimpe à 90% dès lors qu’il choisit la franchise. Au sein du réseau, notre taux de défaillance n’est que d’1% pourcent », confie Pauline Moquet, Reponsable du développement de l’enseigne Daniel Moquet. Pour expliquer cette performance, le réseau met en avant son concept abouti positionné sur un secteur porteur et sur l’accompagnement mis en place. « Notre objectif est de tout faire pour faire réussir nos franchisés. »
Le réseau spécialiste des soins de beauté et des épilations sans rendez-vous Body’minute , qui regroupe 380 instituts dont 12 instituts pilote, mais aussi 50 instituts Nail'minute et deux salons Hair'minute, se targue lui aussi d’un taux de défaillance de ses franchisés nul. « Les maitres mots de notre enseigne sont la sécurité et l’anticipation. Chaque dossier est étudié en amont, tant au niveau budgétaire qu'au niveau de l'implantation ce qui permet d'anticiper les éventuelles difficultés. Notre concept est bien rodé puisqu’il existe depuis 15 ans, nous possédons un service R&D qui travaille sur les produits, la communication, le marketing, les formations, le suivi réseau… Nous sommes en perpétuelle évolution. En apportant un accompagnement fort à nos futures franchisées, en s’appuyant sur notre école de formation et en misant sur une communication dynamique, nous mettons toutes les chances de notre côté et minimisons au maximum les risques de défaillance », explique Camille Betaillole-Roux, Directrice Communication chez Body’minute.
Chez Bagel Corner , spécialiste de la restauration rapide orientée autour du bagel, le taux de défaillance des franchisés est aussi nul. Créée en février 2011, l’enseigne a débuté son développement en franchise en 2014. Elle compte aujourd’hui 5 unités en propre et 11 franchises ouvertes ou en cours d’ouverture. Pour Grégory Clément, dirigeant associé, la réussite des franchisés tient à plusieurs éléments. « Nous avons attendu que notre concept soit parfaitement modélisé avant de le proposer en franchise », analyse le jeune entrepreneur. Avant d’ajouter : « Notre enseigne est particulièrement structurée avec une tête de réseau qui compte cinq personnes entièrement dédiées à la franchise. » Le réseau a également tenu à s’entourer d’experts. Sont ainsi associés au capital de l’enseigne Francis Viriot, ancien DRH de McDonald’s France, Marc Fournier, directeur du master Innover et Entreprendre de l’ESCP Europe et David Borgel ancien directeur de la franchise Midas. Bagel Corner a également le soutien d’Augustin Paluel-Marmont, co-fondateur de Michel&Augustin. Tous apportent leur expertise en matière d’entrepreneuriat.
La franchise n’est pas une assurance tout risque. L’implication du franchisé fait toute la différence
Chez Daniel Moquet, le seul franchisé, sur les 118 en activité, qui n’a pas réussi n’était pas assez impliqué dans son activité. « C’est une erreur de recrutement. La défaillance n’est ni dûe au concept, ni au secteur », indique Pauline Moquet. Si la franchise permet de sécuriser son projet de création, elle ne constitue pas une assurance tout risque. Seules l’application des méthodes transmises par le franchiseur et l’implication de l’entrepreneur indépendant permettent de pérenniser l’entreprise franchisée.
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Apport : 120 000 €
Daniel Moquet
Droit d’entrée : 41 500 € HT
Apport personnel : minimum 40 000 €
Investissement global : 250 000 €
CA ht moyen d'une implantation après 2 ans d'activité : 694 596 euros
L’enseigne propose des projets de gérance évolutive avec l’objectif de devenir franchisé en 3 ans pour les candidats ne pouvant pas réunir 40 000 euros d’apport personnel
Body’minute
Droit d’entrée : 20 à 25 000€
Apport personnel : de 30 à 50 000 €
Investissement global : 130 000€
CA ht moyen d'une implantation après 2 ans d'activité : 250 000 euros
Bagel Corner
Droit d’entrée : 15 000 euros
Apport personnel : 50 000 euros minimum
Investissement global : entre 150 et 250 000 euros
CA ht moyen d'une implantation après 2 ans d'activité : entre 250 et 400 000 euros
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