Dossiers de la franchise
"L'avantage de la franchise, c’est de pouvoir se concentrer sur son cœur de métier"
Ouassim Ben Hariz et Roberto Valo Blanco ont tous les deux choisi la franchise pour s'implanter sur des secteurs qu'ils ne connaissaient pas. A la tête d'entreprise dans le domaine du fitness sous enseigne L'Orange Bleue et du domaine du diagnostic immobilier avec Diagamter, ils performent à la tête de leur structure. Ouassim Ben Hariz a déjà développé son entreprise, et Roberto Valo Blanco entend bien faire grandir sa franchise.
Ouassim Ben Hariz était chef d’entreprise dans le secteur des télécoms. Il a ouvert son premier club sous enseigne L’Orange Bleue à La Courneuve en septembre 2016, puis un deuxième à Sarcelles en janvier 2017.
« Quand j’étais chef d’entreprise, j’ai créé ma société en partant de zéro, sans aucun accompagnement. J’ai eu envie de changer de secteur et de découvrir autre chose. Pour cette deuxième expérience d’entrepreneur, j’avais envie d’aller plus vite et de gagner du temps en intégrant une franchise», explique le franchisé.
Franchisé du réseau de diagnostic immobilier Diagamter à Draveil depuis 2017, Roberto Valo Blanco a auparavant exercé dans le domaine de la rénovation et de l’agencement pour le groupe Mobalpa. « Après 30 ans d’expérience à livrer des aménagements chez des particuliers et des professionnels où rien n’était aux normes, j’ai eu envie de faire le travail en amont, dans un cadre bien structuré », confie l’entrepreneur.
Choisir son secteur et sa franchise
« Avec la franchise, j’ai gagné du temps et je peux aborder mes dossiers de manière beaucoup plus sécurisée. Le métier du diagnostic immobilier est réglementé et comprend d’énormes responsabilités juridiques. Mon choix s’est porté sur Diagamter car l’entreprise possédait une structure technique, juridique et commerciale pour nous accompagner de bout en bout. Par ailleurs, nous sommes 145 agences en France et nous sommes partenaires les uns des autres en cas de besoin », raconte Roberto Valo Blanco.
Pour lancer son activité, le franchisé, qui a apporté 30 000 euros et investi au total 60 000 euros, n’a eu aucun problème à trouver son financement. « Notre métier est très bien vu des banques. Par ailleurs, comme il n’est pas nécessaire d’avoir un local pour démarrer, l’investissement est limité. L’intérêt de choisir une franchise, c’est aussi de pouvoir s’appuyer sur un franchiseur qui connaît parfaitement son marché et qui étudie à nos côtés la zone d’implantation choisie. Cela m’a permis d’établir un bon prévisionnel. »
Nous cherchions un véritable accompagnement
« Je n’étais pas prédisposé au fitness. J’étais à l’écoute d’opportunités. J’ai tout d’abord pensé à investir dans la restauration. En 2014, j’ai donc commencé à regarder les business en vogue. J’ai arpenté les allées du salon Franchise Expo Paris avec mon associé et nous nous sommes intéressés au secteur du fitness. A l’époque, il n’y avait pas autant de salles de sport et on a senti que c’était un marché avec du potentiel, qui allait décoller. »
Pour choisir son enseigne, Ouassim Ben Hariz rencontre les acteurs en place et opte pour L’Orange Bleue. « Nous cherchions un véritable accompagnement et c’était la tête de réseau la plus structurée à l’époque, et encore aujourd’hui. Nous bénéficions d’un service juridique, commercial, immobilier… A tous les niveaux, des personnes sont là pour nous assister, avec une centaine de salariés au siège de l’entreprise. J’ai choisi la franchise pour ne pas tout faire seul et je savais qu’avec l’Orange Bleue, je pourrais profiter d’une expertise. C’est une structure solide et une marque forte sur son marché. » Après avoir rencontré quelques difficultés pour trouver son local, Ouassim Ben Hariz a lancé son activité avec succès. « Nous avons réalisé une première étude de marché puis une seconde beaucoup plus détaillée avec l’aide du franchiseur, que nous avons présenté aux banques. »
Un an plus tard, Ouassim Ben Hariz va rencontrer un coach qu’il souhaite recruter dans la salle de sport où il exerce, à Sarcelles. L’œil de l’entrepreneur est là, et il se rend compte du potentiel inexploité de ce club. Ni une, ni deux, un projet de reprise est lancé et il pose l’enseigne L’Orange Bleue début janvier 2017. Avec succès ! « Quand nous avons repris le club, il comptait 300 adhérents. Six mois plus tard, 1 200 personnes étaient inscrites à la salle. »
La franchise pour être formé et accompagné
Si Ouassim Ben Hariz possédait déjà une expérience de gérant d’entreprise, il ne connaissait rien au monde du fitness.
Comme les autres licenciés du réseau, il a donc suivi une formation initiale, en deux temps. « J’ai suivi deux journées de formation pour la présentation de notre dossier aux banques, puis une semaine au siège pour apprendre le métier. Cela m’a apporté une expertise métier et j’ai découvert les rouages du fitness que je ne maîtrisais pas du tout. » Après cette formation, le franchisé a pu être accompagné durant tout le processus d’ouverture de son club. « L’architecte du réseau a vérifié que les travaux se déroulaient bien. Le service communication a lancé toute la communication locale d’ouverture puis deux jours avant l’ouverture et une semaine après, un accompagnateur spécialiste du fitness est venu nous aider à nous lancer et à signer nos premiers contrats. »
De son côté, Roberto Valo Blanco a suivi trois semaines de formation pour être certifié auprès d’un organisme de formation indépendant puis cinq semaines chez Diagmater pour aborder le métier de chef d’entreprise et savoir comment développer rapidement notre société. « Au démarrage, plusieurs franchisés m’ont accueilli dans leur structure pour m’accompagner et me montrer comment eux travaillaient sur le terrain. Cela a été très formateur et c’est la force de ce réseau : nous sommes très solidaires et au quotidien 35 personnes au siège sont là pour nous. » Après un an d’activité, Roberto Valo Blanco a dépassé son prévisionnel de 40%. « J’ai pu embaucher bien avant ce que j’avais prévu et je vais bientôt intégrer mon troisième salarié. J’ai choisi un métier d’avenir et je ne regrette pas d’avoir choisi la franchise Diagamter, ni la franchise tout court car c’est un facilitateur, surtout lorsqu’on n’est pas du domaine.»
Ouassim Ben Hariz a investi 300 000 euros dans son projet, avec 50 000 euros d’apport, sans aucun problème pour trouver un financement grâce au soutien de la BPI et d’un business plan réalisé par KPMG. Ses deux premiers clubs sont des succès et il ne compte pas s’arrêter là. « Je veux ouvrir un club par an et l’avantage de la franchise dans toute cette aventure, c’est de pouvoir se concentrer sur son cœur de métier. Cela me laisse le temps de développer mon business. »
Propos recueillis lors d’une conférence animée par Vincent Pompougnac de Franchise Magazine
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