Dossiers de la franchise

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Les tops et les flops du commerce à Paris

La dernière étude de l’APUR (atelier parisien d’urbanisme) est riche d’enseignement sur l’évolution des commerces à Paris, entre 2007 et 2011. Même si le nombre total de commerces a reculé sur cette période, certains secteurs d’activité – qui se développent en partie en franchise – comme les soins de beauté, la chocolaterie-confiserie, les cavistes et la restauration rapide se distinguent par leur très fort dynamisme.

Les commerces de soins de la personne et corporels (coiffure, salons de beauté, spas-massage, onglerie) continuent de voir leur nombre de points de vente progresser dans la capitale. Entre 2007 et 2011, on aurait assisté à une moyenne de 74 créations par an au cours de la période, pour en aligner 607 à ce jour.

Essor des concepts de soins de la personne

Cette recherche de solution de bien être a également des effets dans le domaine du secteur alimentaire spécialisé. Les commerces spécialistes du bio voient ainsi leurs effectifs progresser de près de 10% par an. Dynamisme également (+4%) des chocolatiers, du commerce de détail de boissons (parmi lesquels on retrouve les cavistes). Pourtant confrontés à une forte concurrence des supérettes, les chaînes de franchise et les indépendants jouent la carte du conseil client et du commerce de proximité.

Les tops et les flops du commerce à ParisLe nombre de supérettes continue de s’envoler. On en compterait 409 implantés dans la capitale. A noter le lancement de nouveaux concepts par les spécialistes du secteur (Casino, Carrefour). On pense notamment à Daily Monop, Carrefour City ou Carrefour Market…ou A2Pas par le groupe Auchan

Envolée de la restauration rapide

Dans la capitale également, la restauration rapide se distingue par son fort dynamisme et sa capacité à créer des nouveaux établissements. Depuis 2003, on compterait près de 700 unités supplémentaires, dont 400 restaurants sur la seule période 2007-2011. Sur ce créneau, les chaînes de franchise expliquent pour une bonne part les ouvertures. De nouveaux segments de marché sont apparus au cours de ces dernières années comme les salads bars ou les sushis. Les tops et les flops du commerce à ParisLa restauration asiatique au sens large pesant d’un poids croissant dans Paris. D’après l’étude de l’APUR, on dénombrerait 1500 restaurants asiatiques à Paris, dont une bonne part est détenue par des indépendants. Les franchises se positionnant surtout sur la cuisine japonaise, à l’image de Planet Sushi ou Sushishop.

Librairie, papeterie en repli

Dans le même temps, d’autres types de commerce font le chemin inverse. C’est le cas notamment du segment librairie, papeterie, maison de la presse. Repli de -7,7 % pour les libraires, ce qui signifie 77 boutiques en moins dans la capitale depuis 2007. Disparition de 46 boutiques en papeterie/fourniture de bureaux et de 95 unités spécialisées dans la vente de journaux.

L’alimentaire traditionnel (boucherie, boulangerie, crèmerie) souffre également dans la capitale. La désaffection des consommateurs (problème de pouvoir d’achat) et surtout la concurrence des supérettes classiques expliquant sans aucun doute cela. Les supérettes offrant notamment aux consommateurs une vaste amplitude horaire pour faire les courses. Certaines d’entre elles étant même ouvertes le dimanche. 

Rappelons également que les densités mesurées à Paris pour le commerce alimentaire sont parmi les plus élevées du pays. Et ce marché, qui continue de faire des envieux, devrait se traduire par la création de m² supplémentaires.

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