Dossiers de la franchise
Franchise : ils ont décidé d’entreprendre en famille
Cela semble indispensable d’avoir le soutien de sa famille quand on se lance dans une aventure entrepreneuriale. Entre les horaires à rallonge et les difficultés à se rémunérer les premiers mois, l’entourage doit comprendre et accepter ce nouveau challenge. La solution ? embarquer sa famille avec soi. C’est le cas de Thierry Boucher, multi franchisé Cash Express et de José Fernandes, multi franchisé Del Arte, qui ont tous deux décidé de travailler en famille.
Thierry Boucher a choisi Cash Express, spécialiste de l’achat vente de biens d’occasion pour entreprendre en franchise. Souhaitant se reconvertir, c’est aux côtés de son épouse qu’il a arpenté les allées du salon Franchise Expo à la recherche du réseau idéal. « Pour un tel projet d’entreprise, il faut que toute la famille soit d’accord. Ancien directeur d’usine, je gérais 180 personnes. Et c’est avec ma femme que nous avons décidé, d’un commun accord, de mettre toute nos économies pour monter notre franchise. J’avais un bon salaire, tout allait bien. Alors quand on remet tout en cause comme cela, en sacrifiant ses horaires, son salaire, ses week-ends…, il faut bien entendu penser à toutes les conséquences et avoir l’aval de sa famille », raconte le franchisé.
Désormais à la tête de cinq magasins, ses deux derniers points de vente sont gérés par son fils aîné. « C’est un vrai projet familial. Ma femme travaille avec moi le samedi et nous avons créé une holding au sein de laquelle travaille également notre fille qui est responsable administrative. »
Multi franchisé au sein du réseau de restauration Del Arte, José Fernandes a débuté seul aux commandes de son premier établissement Del Arte. Sept ans plus tard, il est à la tête de quatre restaurants et sa femme l’a rejoint dans l’aventure il y a dix-huit mois. « Elle m’accompagne au quotidien sur toute la partie administrative et sur l’opérationnel pendant les périodes les plus chargées », indique le franchisé.
Bien répartir les rôles de chacun
Quand il a ouvert son premier magasin en 2012, Thierry Boucher a pu compter sur l’aide de son fils, alors infographiste. A l’ouverture du point de vente, ce dernier découvre le métier. Tout en se projetant, à 21 ans, il est retourné à ses études et a enchaîné les CDD. Pendant ce temps-là, son père développe l’entreprise avec l’ouverture d’un deuxième puis d’un troisième magasin. « L’année passée, nous avons eu l’opportunité de racheter deux gros magasins. Mais je ne pouvais pas être partout. C’est à ce moment-là que je lui ai proposé de prendre la gérance de ces deux points de vente », raconter Thierry Boucher. Dans cette organisation, chaque membre de la famille a un rôle bien précis.
Il n’y avait rien de prévu et tout s’est fait naturellement. Aujourd’hui, chacun a son rôle. Ma femme me donne un coup de main le week-end, mon fils gère ses deux magasins et ma fille, qui a laissé tomber son travail d’opticienne, nous aide sur la partie administrative.
José Fernandes a quant à lui démarré seul. « Quand on entreprend en couple, il y a deux questions à se poser : est-ce qu’on y va à deux et on fonce, ou est-ce qu’on joue la carte de l’assurance en conservant l’un de deux salaires du foyer. J’ai choisi la carte de la sécurité et j’ai ouvert seul mon premier établissement. Pendant quatre à cinq ans, j’ai énormément travaillé avant de commencer à déléguer aux équipes en place. Quand j’ai ouvert ma troisième unité, ma femme, me voyant m’épanouir dans la restauration, m’a dit : au quatrième, je serai avec toi. » Quand il a implanté son quatrième établissement il y a dix-huit mois, elle a tenu sa promesse. « Ce n’était pas évident pour elle. Elle arrivait en cours de route au sein d’une organisation bien rôdée avec les équipes. Elle a eu du mal à trouver sa place. Aujourd’hui, elle s’épanouit pleinement », raconte José Fernandes.
Pour que tout se passe bien, les deux franchisés insistent : il faut savoir s’organiser. « Quand on travaille en couple, il faut pouvoir compter sur son équipe au moment des vacances par exemple. »
Se poser les bonnes questions avant d’embarquer sa famille dans l’aventure
La première question à se poser, c’est celle du risque selon Thierry Boucher. « Quand on abandonne une bonne situation pour un nouveau projet et que l’on embarque sa famille, il faut calculer le risque financier. Il faut donc choisir un bon franchiseur qui possède un concept qui fonctionne, un bon emplacement et s’assurer de la capacité du franchiseur à bien vous accompagner. » Pour le franchisé, il faut aussi se poser la question de savoir si l’on est capable de travailler avec son conjoint. « Quand on est huit heures par jour ensemble et que l’on se dispute pour des choses plus ou moins graves, et qu’il faut tout laisser derrière quand on arrive à la maison, ce n’est pas évident. » Savoir séparer le personnel du professionnel est une des conditions pour bien travailler en famille. « La difficulté, c’est que l’on a toujours la tête dans son business. Pourtant, c’est nécessaire de savoir tout couper, notamment lorsque l’on prend des vacances », ajoute José Fernandes.
Avant de faire son choix, José Fernandes s’est assuré qu’il retrouverait l’accompagnement que donnait McDonald’s, l’enseigne dans laquelle il travaillait, à ses franchisés chez son nouveau franchiseur. « J’ai choisi une marque reconnue, qui me propose des outils me permettant de développer mon business. » Travailler en famille permet de travailler en confiance. Un confort dont profite nos deux multi-franchisés. « Ma famille constitue une aide précieuse, on se pose moins de questions », conclut Thiery Boucher.
Propos recueillis à l’occasion d’une conférence animée par nos confrères de l’Officiel de la franchise sur le salon Franchise Expo Paris.
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