Dossiers de la franchise
Le low-cost : une solution pour se lancer en franchise ?
Avec une crise qui dure et un pouvoir d’achat en baisse, les Français sont adeptes du payer moins. Les réseaux de franchise l’ont bien compris et, ces dernières années, l’offre low-cost a envahi tous les secteurs d’activité. SAGA Cosmetics, Beauty Bubble, Fitness Park by Moving, Low Cost CE, Vet’Affaires, Body Minute, 123webimmo.com… les enseignes occupant ce créneau surfent toutes sur la même vague qui permet de proposer à leurs clients une offre souvent qualitative à coûts moindres.
« Quand on a créé Ucar en 1999, on a voulu marquer une vraie rupture de prix par rapport aux loueurs existants avec un objectif : ouvrir le marché de la location en France. Nous avons opté pour une politique de prix bas pour attirer de nouveaux clients et construit une offre malgré tout centrée sur le service », rappelait Cyril Laborde, Responsable développement de l’enseigne lors d’une conférence dédiée à la croissance du low-cost. Le fleuriste Happy est parti du constat que les consommateurs souhaitaient consommer plus pour créer ce concept basé sur la proximité et des bas prix. « Pour séduire une clientèle urbaine et jeune, nous avons mené une vraie réflexion sur les emplacements et construit une offre qualitative », indique l’enseigne. Le spécialiste du fitness low-cost Fitness Park by Moving a quant à lui créé une vraie rupture avec les clubs traditionnels de fitness en intégrant dès 2009 des cours collectifs via écran vidéo. « Notre offre low-cost connaît un succès incroyable depuis cinq ans. Outre les tarifs, qui séduisent bien évidemment nos adhérents, ces derniers apprécient également de pouvoir s’entraîner à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit sur du matériel de qualité », explique Michaël Serfaty, Responsable juridique du Groupe Moving.
Les avantages du low cost en franchise
S’il s’attend à investir moins en rejoignant une enseigne low-cost, le futur franchisé ne fait pas un bon calcul. Car, à quelques exceptions près, les droits d’entrée et le coût de la franchise de ce type de réseau ne sont pas plus abordables. Et pour cause : les enseignes low-cost disposent, comme les autres réseaux, d’un savoir-faire éprouvé, d’équipes internes chargées de suivre et d’accompagner le développement des unités, d’outils marketing… Tout cela a bien entendu un coût qui est facturé en partie aux franchisés. C’est essentiellement en termes d’avantages concurrentiels que le low-cost marque des points. En répondant parfaitement à la demande des consommateurs qui ne veulent plus payer plus cher quand ils peuvent trouver moins cher, les enseignes low-cost progressent inéluctablement. Le réseau national de location de véhicules low-cost Ucar a ainsi enregistré une croissance de 6% en 2013 avec un chiffre d’affaires de 95,2 millions d’euros. Dans un autre registre, le constructeur automobile Dacia est devenu la 4ème marque auprès des particuliers sur les six premiers mois de l’année 2014, devant Volkswagen, comme l’indique Jean-Paul Tréguer, Pdg du groupe de communication LowCost360, auteur de "La Révolution du low-cost". Le transporteur aérien EasyJet est quant à lui tout bonnement devenu la compagnie aérienne la plus rentable d’Europe…
Le low-cost dans tous les secteurs de la franchise
Selon le cabinet d’études Xerfi, qui analyse les tendances de fonds de la société, « le recentrage de la consommation sur les dépenses jugées essentielles se double d’un second arbitrage, celui du choix du circuit de distribution, en l’occurrence celui des enseignes low-cost.Et c'est un fait, le low-cost envahit désormais tous les segments de la consommation. »
Historiquement développé dans la distribution alimentaire, le low-cost s’est imposé dans quasiment tous les secteurs d’activité. Seuls le luxe et les marchés protégés par une réglementation semblent épargnés. Il existe donc aujourd’hui des enseignes low-cost dans le domaine de la beauté, de la coiffure, du fitness, de l’immobilier, du déménagement, de la téléphonie, de la publicité… Plus étonnant, le consommateur peut désormais choisir un enterrement à bas prix. Sur ce créneau, l’enseigne Ecoplus Funéraire fait mouche avec son slogan choc : « Mourir ne doit plus être un luxe ». Même l’univers des comités d’entreprise dispose de son offre low-cost. Low Cost CE propose en effet aux salariés des PME de moins de cinquante personnes d’accéder à un ensemble de partenaires à tarifs collectivités. « S’abonner à Low Cost CE, c’est avoir les avantages d’un grand comité d’entreprise à prix discount… mais le service en plus », clame l’enseigne.
Finalement, pour Xerfi, « le low-cost constitue une autre manière de rationaliser ses choix. » Mais pour le cabinet d’études, « il n’est que la partie émergée d’un mouvement plus profond : celui de la montée inexorable des chaînes organisées face aux petits commerces indépendants de centre-ville. »
Franchise Beauty Bubble : le concept de coiffure low-cost
Chez Beauty Bubble, pas de couleurs, pas d’extensions, pas de balayages… La coiffure est ici réduite à son plus simple élément : coupe et brushing sur cheveux secs (et propres !). Les prestations (de qualité) sont réalisées par des professionnels en 10 à 15 minutes pour un tarif démarrant à 10 euros. Innovant, ce concept est aussi écologique : sans utilisation de shampooing, une économie de 5 à 10 litres d'eau par client est réalisée. Une économie complétée par une faible consommation électrique avec l’utilisation de LED et d’appareils basse tension et une utilisation mesurée du sèche-cheveux. Low-cost dans son offre, Beauty Bubble l’est aussi dans la proposition qu’elle fait à ses futurs affiliés.
Un investissement low-cost
Ces derniers peuvent en effet rejoindre le réseau avec un apport personnel de 20 000 euros pour un investissement global de 30 000 euros. Le secret de l’enseigne : implanter ses espaces de coiffure conçus comme des bulles ouvertes dans des lieux à fort passage comme les aéroports, les gares, les centres commerciaux ou encore le métro. Une recette gagnante pour les partenaires du réseau qui n’ont pas d’achat de fonds de commerce, pas de recherche de local et pas de travaux d’aménagement à effectuer. Avec un stock produits faible, sur une surface moyenne de 10m², ils ont toutes les cartes en main pour entreprendre à moindre coût. Si l’enseigne s'adresse aux personnes ayant des qualités d'entrepreneur, de manager et de commercial et pas forcément issues d'une formation de coiffure, les affiliés du réseau doivent nécessairement s’entourer d'un coiffeur diplômé pour lancer leur activité.
Créée en 2010, l’enseigne regroupe déjà une quarantaine d’implantations. Mais de nombreuses zones restent à pourvoir.
Beauty Bubble
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