Interview franchise Courtepaille
Rencontre avec Philippe Labbé, Président de Courtepaille
Philippe Labbé - le
A quelques jours du salon Franchise Expo Paris, nous sommes allés rencontrer Philippe Labbé, le président de Courtepaille afin qu’il nous dresse un bilan de l’année 2012. Grand spécialiste de la restauration, il nous livre son sentiment sur le marché de la restauration et nous dévoile les projets d’expansion de la marque à l’horizon 2015. Si, aujourd’hui, Courtepaille exerce son activité en majorité en succursales, la franchise va représenter 50% des nouvelles ouvertures à venir.
Samuel Burner : L’année 2012 a été une année très compliquée pour le secteur de la restauration, avec une fréquentation en baisse. Quel bilan tirez-vous de cet exercice pour l’enseigne Courtepaille ?
Philippe Labbé : Dans une conjoncture particulièrement défavorable, avec une dégradation notable de l’activité à partir du milieu d’année 2012, Courtepaille a plutôt bien tiré son épingle du jeu. Alors que les principaux panels de la restauration pointaient un recul de – 3,6% du chiffre d’affaires des chaînes à périmètre constant et de – 5,3% concernant la fréquentation, Courtepaille a terminé l’année 2012 au pied du podium avec un volume d’affaires sous enseigne de 289 M€, soit une évolution de + 2,4% en tenant compte des ouvertures (-1,3% à périmètre comparable).
En 2012, Courtepaille a ouvert 8 nouvelles succursales et terminé l’exercice avec 242 restaurants en activité, dont 56 sont exploités en franchise.
Un mot sur le relèvement prévu de la TVA au 1er janvier 2014. Quels impacts cela peut-il avoir selon vous chez Courtepaille ? Qu’allez-vous mettre en place pour amortir cette hausse ?
La date du 1er janvier 2014 est en ligne de mire. Une chose est sure. Une telle hausse du taux de TVA se traduira inévitablement par des hausses de prix pour les consommateurs. Il est impossible de ne pas répercuter une telle hausse, surtout pour tous les acteurs qui avaient baissé les prix en 2009 suite à l’harmonisation des taux de TVA.
De notre côté, depuis plusieurs années nous avons réfléchi et mis en œuvre les moyens de baisser les coûts opérationnels, notamment en termes de process et d’organisation du travail.
Tous les bâtiments solos « nouvelle génération » sont construits avec un très haut degré de sophistication qui permet de réduire les dépenses d’énergie. Nous avons réussi ainsi à diviser par 10 la consommation d’énergie globale, par rapport aux établissements précédents.
Quelles sont vos ambitions de développement pour 2013 ? Quelle place tiendra la franchise dans cette stratégie d’expansion ?
Plusieurs projets de franchise initialement prévus en 2012 vont éclore en 2013. Au total, Courtepaille devrait réaliser une dizaine d’ouvertures d’établissements franchisés au cours de cette année, principalement avec des bâtiments solos ou consécutifs à la transformation de sites déjà existants.
Notre ambition est de constituer un parc d’environ 300 restaurants à fin 2015 (contre 242 à fin 2012). Ce développement sera bien entendu porté par l’accroissement du réseau sous forme de restaurants « solo » dans toute la France, aussi bien en propre qu’en franchise.
Courtepaille envisage notamment d’accentuer sa présence sur les autoroutes, grâce à son partenariat avec Elior, ainsi que dans les centres commerciaux, voir accessoirement en centre-ville, comme cela a été le cas récemment avec le restaurant de Caen Port de Plaisance ou de Montargis. Courtepaille peut également représenter une belle opportunité de diversification pour des hôteliers qui cherchent une offre de restauration en pied d’immeuble.
Pour ouvrir une franchise Courtepaille il faut un apport personnel de 200 000 €. Vous souhaitez créer une entreprise dans le secteur Franchise restaurant
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