"Nous avons construit un modèle qui dépasse le million d’euros par unité"

Nicolas Gaudin : Ce début de crise a été, avec le recul, stressant mais hyper enrichissant ! Comme dit l’adage, "c’est dans l’adversité qu’on devient plus fort ! ». 

En centre-ville, on a su être très réactifs et réouvrir la livraison moins d’une semaine après la fermeture générale du 14 mars. Puis on a rapidement mis en place un service de click & collect. Tout ça après avoir revu nos stocks et nos prévisions, notre communication et surtout en mettant en place tous les gestes barrières pour notre Pouteam ! Nos clients étaient au RDV de la livraison et de la VAE, puis on a réussi à capter de nombreux nouveaux clients.

En centre commercial, on a été contraints de rester fermés pendant deux mois. Notre poutinerie de Carré Sénart venait d’ouvrir fin janvier, ça a été un coup de massue.

Nous avions, en tant que franchiseur, fait le choix de tester deux zones géographiques très différentes. Car tester différents formats est notre rôle, pas celui d’un futur franchisé !

Alors que notre poutinerie en centre commercial de région parisienne cartonnait littéralement jusqu’au confinement, la reprise depuis le déconfinement est compliquée : pas ou peu de cinéma donc une activité de soirée très calme dans le centre commercial, puis le cocktail région parisienne et resto en « zone fermée » a créé des angoisses -légitimes- chez les consommateurs. Le flux semble tout juste reprendre avec l’arrivée de l’automne. Espérons que ce soit le début d’une croissance continue et stable !

A Rennes, scénario totalement différent : nous y avons installé la première poutinerie de France en 2014, il y a plus de 6 ans. Nous avons conquis une vraie notoriété dans la ville et, je le crois, un sentiment fort de sympathie et de confiance chez nos clients envers nous. Notre poutinerie est grande (100 places assises en temps normal). Malgré les tables et chaises retirées pour assurer la distanciation, on a pu accueillir en toute sécurité et conserver la bonne ambiance et la convivialité qui nous caractérisent. Alors qu’on n’avait plus la visite des touristes qui nous visitent habituellement chaque été (dont de nombreux québécois), on a réussi à atteindre le meilleur chiffre d’affaires en été (juin-juillet-août) depuis notre ouverture ! 

Nous voulons développer POUTINEBROS sur toutes les grandes villes de France. 

Nous ouvririons une 3ème succursale l’année prochaine. 

Côté franchisés, on a des projets très excitants qui vont voir le jour, avec des gens géniaux. C’est capital pour moi de lancer aujourd’hui notre développement avec ces pionniers, qui n’arrivent pas vers POUTINEBROS par hasard. D’abord un point commun à chacun : un « kiff »  gustatif pour nos poutines et nos burgers, et un besoin viscéral d’être fier de ce que l’on vend ! Puis évidemment, des gens qui, comme mon équipe et moi-même, croient dur comme fer en tous nos atouts et tiennent à en être les futurs ambassadeurs !

La poutine représente la comfort food par excellence ! Mais elle doit être faite et servie dans les règles de l’art.

Nous avons testé des milliers de choses depuis 2014, fait des centaines d'erreurs et sommes aujourd’hui fiers et sereins d’apporter, de par notre expérience, de la poutine purement et authentiquement québécoise ainsi qu'un concept pensé et ficelé dans les moindres détails.

Aussi, de plus en plus de clients viennent chez POUTINEBROS pour nos burgers. Ils ont un rapport qualité/générosité/originalité/prix juste imbattables !

Enfin, on a construit un modèle qui dépasse le million d’euros par unité, qui maitrise parfaitement sa marge et son staff costs. D’un point de vue business, on a construit un modèle rentable et clairement attractif.