Interview franchise Santosha
« Ce que nous recherchons avant tout chez nos franchisés, c’est un état d’esprit »
Guillaume Voidrot, Responsable développement - le
Cantine de street-food asiatique, Santosha propose un concept unique et différenciant autour de plats d’Asie du Sud-Est. Si le premier restaurant bordelais est devenu une institution, les résultats de la première franchise ouverte en septembre dernier promettent un bel avenir à l’enseigne.
Mélanie Kessous : Quels sont les fondamentaux du concept Santosha ?
Guillaume Voidrot : Santosha est une cantine de street-food asiatique. On travaille un mélange de plusieurs influences permettant d’avoir un panel de plats suffisamment large afin de le renouveler régulièrement et de s’adapter aux tendances du marché. Nos recettes sont toutes issues de pays d’Asie du Sud-Est. Le concept a été créé en 2007. En 2017, fort de son succès, nous décidons d’étendre le réseau de restaurants en propre afin d’apprendre à exporter notre concept. Nous ouvrons ainsi à Toulouse puis à Nantes, Lyon et Talence en 2018, Pessac cet été et enfin notre première franchise à Angers en septembre dernier.
En quoi Santosha se différentie-t-il de la concurrence ?
Santosha n’est pas une franchise classique. Ainsi, si le concept est protégé et certains codes respectés, nous souhaitons que tous nos restaurants soient différents et se complètent. Nous nous adaptons ainsi aux locaux de nos franchisés et laissons une liberté à ses derniers pour qu’ils fassent de leur établissement un restaurant unique dans lequel ils se sentent bien et dans lequel ils prennent plaisir à travailler.
Par ailleurs, tous nos restaurants servent nos plats les plus vendus, mais ils peuvent aussi proposer des spécialités qui les différencient des autres.
Quel profil de franchisés recherchez-vous ?
Notre premier franchisé est un ancien manager. Il a travaillé à la direction de salons Air France dans plusieurs aéroports et a managé jusqu’à 360 personnes. Aujourd’hui, nous recrutons plusieurs profils de franchisés mais ce que nous recherchons avant tout, c’est un état d’esprit qui corresponde à notre slogan : easy life, get ready, stay cool. Santosha, c’est avant tout des lieux chaleureux où les clients se sentent bien.
En cuisine, nous ne travaillons pas sous forme de centrale et nous recrutons des chefs qui ont de l’expérience et la notion du goût. En salle, nous aimons mélanger les différentes cultures. Nous souhaitons que nos restaurants soient un vrai melting pot.
Quelles sont vos ambitions de développement ?
Nos prochaines ouvertures sont prévues à Levallois-Perret fin novembre, au Bouscat fin décembre, à Cenon en janvier 2020 puis à Libourne et La Rochelle. Nous allons aussi ouvrir un restaurant en propre à Saint-Médard-en-Jalles. Nous avons reçu de nombreuses candidatures pour plusieurs grandes villes de France. L’idée, c’était de signer cinq contrats de franchise en 2019, ce que nous allons atteindre puis d’ouvrir une dizaine de restaurants en 2020.
Nous sommes parfaitement prêts pour assurer ce développement en franchise et les résultats de notre premier franchisé à Angers confortent cette stratégie puisqu’ils sont très prometteurs.
Quels coûts faut-il prévoir pour ouvrir un restaurant Santosha ? Et quels sont les résultats attendus ?
Notre droit d’entrée s’élève à 25 000 euros et nous prenons une commission de 6% sur le chiffre d’affaires HT du franchisé, qui se décompose en deux parties : 1% pour la communication nationale et 5% pour le fonctionnement.
Du côté des résultats, la rentabilité s’élève à 15 à 20% après le prélèvement des commissions. Le chiffre d’affaires varie en fonction de l’emplacement et du local, mais ce que nous observons, c’est un chiffre d’affaires qui peut atteindre en année 2 les 900 000 euros.
Quel type d’emplacement recherchez-vous ?
Nous nous installons sur des emplacements n°1 avec idéalement une terrasse, sauf dans les villes où le climat ne s’y prête pas. Nos restaurants doivent être équipés d’une extraction et du gaz. Lorsque ce n’est pas le cas, nous pouvons proposer des solutions pour poser des extractions en façade.
Sur un secteur de la restauration assez concurrentiel, comment faites-vous la différence ?
Santosha est un concept unique qui mélange différentes cultures. Nous travaillons avec des produits frais et nous avons adapté la carte pour intégrer le spectacle du wok dans des cuisines ouvertes sur la salle. Pour autant, nous proposons aussi des plats mijotés, frits ou à la plancha qui garantissent une rapidité d’exécution que l’on ne retrouve pas chez nos concurrents.
Santosha est un concept positionné entre la restauration rapide et traditionnelle avec un vrai service à table et des boissons majoritairement consignées. Nous avons volontairement créé une enseigne atypique qui nous différencie de la concurrence.
Comment formez-vous vos franchisés ?
Notre formation s’adapte au profil de nos franchisés. Elle dure entre deux et trois semaines, et nous pouvons la prolonger si nous sentons que le franchisé n’est pas encore autonome. Nous proposons ensuite un accompagnement sur place de deux semaines à l’ouverture du restaurant avec un chef et un membre de l’équipe.
Quelles sont les forces de Santosha ?
Avec Santosha, nous proposons une cuisine asiatique alternative et généreuse en misant sur des recettes authentiques. L’enseigne se démarque par tout l’univers que nous savons créer dans chacun de nos restaurants. Enfin, c’est important de le dire, tous nos plats s’adaptent aux différents régimes alimentaires. Notre réseau cible une large clientèle et séduit aussi bien les étudiants, les salariés ou encore les familles à la recherche d’une cuisine originale dans des lieux chaleureux.
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