Dossiers de la franchise
Ils ont changé de vie grâce à la franchise, faites comme eux !
Chaque année, de nouveaux entrepreneurs viennent grossir les rangs des réseaux nationaux en créant leur franchise. Désir de devenir leur propre patron, envie de changer de vie… Ces créateurs ont des motivations diverses mais le même projet : celui de réussir avec l’appui d’un concept éprouvé. Découvrez le témoignage de cinq entrepreneurs qui ont changé de vie grâce à la franchise.
Issu de l’hôtellerie de luxe, Michaël Niddam souhaitait se lancer un nouveau challenge après 15 ans de salariat. Il a choisi l’immobilier et l’enseigne Guy Hoquet pour créer sa franchise. « Ma première attente fut de trouver le réseau qui allait être le plus compétent pour m’accompagner », confie l’entrepreneur qui a ouvert son agence immobilière à Villiers-sur-Marne en octobre dernier. De son côté, Jérôme Dambrine a toujours exercé dans l’univers du prêt-à-porter avant de devenir franchisé Léonidas . « Directeur du développement de la franchise Célio, je rencontrais quotidiennement des personnes qui avaient réussi grâce à la franchise. J’ai ressenti de faire l’envie de faire la même chose » , exprime-t-il. C’est à la suite d’un licenciement que Laurent Barromes a décidé de changer de vie. Dans le secteur de l’automobile depuis 30 ans, cet entrepreneur en devenir nourrissait l’envie de changer d’univers mais aussi de région. Fini Paris. Il y a cinq ans, le franchisé quitte tout pour créer son propre emploi à Béziers, avec l’enseigne Repar’Stores . Ancien artisan menuiser, Jérôme Watbled a travaillé 17 ans dans l’armée avant de penser à changer de vie grâce à la franchise. Enfin, Anne Léty Torres avais elle aussi envie de travailler pour elle après 10 ans de salariat au poste de DRH dans différentes entreprises. « Le commerce de proximité m’attirait », confie-t-elle. Il y a un an, elle a ouvert son magasin sous enseigne Le Jardin des Fleurs .
Du rêve à la réalité
« Je voulais faire quelque chose qui me plaisait, avoir une petite équipe. Aujourd’hui, c’est une vraie satisfaction d’avoir créé trois emplois. Mes attentes ont vraiment été comblées », s’enthousiasme Anne Léty Torres. Son commerce est ouvert tous les jours, 365 jours /an. Un rythme qu’il faut pouvoir tenir. « Je ne suis pas tout le temps présente au magasin mais il faut quand même être disponible. Ma vie de famille n’est plus la même mais cela relève juste d’une question d’organisation pour que tout se passe bien, pour tout le monde. » Pour choisir sa future enseigne, Laurent Barromes s’est attaché à la personnalité des créateurs. « Nous avions la même sensibilité. Et je ne me suis pas trompé, Repar’Stores constitue une équipe solide. Aujourd’hui, je suis également formateur des nouveaux entrants. Je perpétue les valeurs familiales du réseau. Cela fait cinq ans, et je ne regrette rien. » Une question de feeling. Voilà ce qui a décidé Laurent Watbled à rejoindre le réseau Norauto . « Durant la journée découverte, le directeur général de l’enseigne a parlé de famille. Dès qu’il a prononcé ses mots, je me suis senti à l’aise », confie le franchisé. Avant d’ouvrir son magasin Léonidas à Ermont, Jérôme Dambrine a dû respecter quelques étapes. « Il y a eu la négociation du bail et de l’emprunt puis la construction du magasin. Quand le point de vente est ouvert, l’essentiel est fait. Reste son exploitation qui est assez déroutante. Il faut savoir gérer cette activité saisonnière qu’est la vente de chocolat. A Noël et à Pâques, c’est l’effervescence. Entre les deux, on retrouve la réalité et c’est parfois moins drôle. Il faut savoir appréhender l’étape suivante et faire en sorte qu’il y ait toujours quelque chose à faire. » Loin de se laisser aller, le nouveau franchisé travaille à la construction de son site Internet et commence à rechercher une activité complémentaire. « La franchise n’est pas une fin en soi, il faut toujours penser à demain et continuer à optimiser l’outil que l’on a créé. »
Des exemples de reconversions réussies
« Au bout de cinq mois, mes attentes sont comblées. Je possède un actif, un magasin. J’ai réussi à faire ce que je souhaitais : construire quelque chose pour ma famille. Je me sens plus libre », se réjouit Jérôme Dambrine. Même enthousiasme pour Laurent Watbled. " Je travaille aujourd'hui avec mon épouse. Avant, on ne se voyait jamais. Elle s'est lancée à l'accueil du point de vente alors que j'assure la partie technique et désormais nous passons du temps ensemble tout en pérennisant notre entreprise.» « La création d’entreprise, même en franchise, réclame beaucoup de temps et d’investissement. Il faut être prêt à travailler beaucoup et anticiper les difficultés », témoigne Michaël Niddam. Avant d’ajouter : « il faut avoir envie d’y aller. Des difficultés, il y en aura toujours. »
Propos recueillis sur Franchise Expo Paris 2015
Mélanie Geyer est Responsable éditorial à l'Observatoire de la Franchise, où elle exerce depuis 2008. Elle couvre tous les secteurs de la franchise et est l'auteur de nombreux articles sur le sujet. À l'écoute des franchisés et des franchiseurs, elle se tient à votre disposition pour répondre à toutes vos questions dans son domaine d'expertise.
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