Témoignage d’Olivier Nicod, franchisé Shiva à Annecy
Sur le site de l’APCE, il se renseigne alors sur la franchise les avantages, les risques. Sa sœur, avocate, l’épaule également sur des questions d’ordre juridique, son épouse le soutient et l’encourage ses parents son frère et ses sœurs le soutienne financièrement et moralement dans ce projet qui est un tournant de la vie et qui ne peut pas être un échec !!! Il postule, rencontre le cabinet de recrutement et se rend à un rendez-vous au siège parisien du groupe. De retour dans sa région, Olivier Nicod réalise alors son étude de marché et, aidé d’un ami enseignant en marketing, met au point un sondage sur Internet. Il contacte certains franchisés de l’enseigne, établit un prévisionnel, rencontre un expert comptable, la direction départementale du travail, se renseigne sur tous les points possibles pour ne rien laisser au hasard. Sa décision est prise. Grâce au réseau Entreprendre, Olivier Nicod échange avec d’autres entrepreneurs qui le mettent face à son projet de création. Finalement, il n’obtient pas de prêt via cet organisme, ce qui le pénalisera lors des premiers mois d’activité, mais retire de précieux conseils de ces rencontres. Olivier Nicod retourne à Paris pour deux semaines de formation où tous les aspects métiers sont abordés.
Poursuivre le développement de son agence
Le 26 août 2008, l’agence Shiva d’Olivier Nicod ouvre ses portes à Annecy. Les débuts sont difficiles. « En pleine période de crise, il faut être fort et y croire, les informations ne parlent que de licenciements, je n’avais prévu cela dans mon prévisionnel ! Seul, face à mes responsabilités, je calculais ce que j’allais dépenser pour ce premier mois d’activité et je me demandais comment trouver mes premiers clients, comment faire connaître mon entreprise », raconte le nouveau chef d’entreprise.. Recherche des intervenants, distribution de tracts pour trouver ses premiers clients…Doucement, il se perfectionne et apprend de ses erreurs. Olivier réalise son premier encaissement (83€…) mais garde le moral. Au quotidien, il est en contact permanent avec le réseau. Droit du travail, problèmes juridiques…A chaque question, il obtient une réponse. Dégagé de la partie administrative, il se concentre sur son cœur de métier, aidé par un outil informatique performant. Son expérience du management et de la planification est largement mise à profit dans sa nouvelle activité. Au bout de neuf mois, l’entreprise d’Olivier Nicod atteint son point mort. Deux ans après son installation, l’entrepreneur vit de sa nouvelle activité et continue de la développer. Il a engagé une personne en contrat de professionnalisation et gère 55 intervenantes et 130 clients actifs. Ses priorités sont claires : assainir une situation financière qui a été difficile et poursuivre le développement de son agence. Olivier Nicod ébauche des projets, comme celui de se développer sur la région d’Annemasse. « J’œuvre déjà sur ce secteur sans implantation physique. Or, pour nos clients, la proximité est un élément très important», confie-t-il.
Dégagé de la gestion administrative et juridique, la franchise lui a permis de gagner du temps, même s’il pensait au départ qu’il irait plus vite dans sa création. « La franchise nous permet également de mutualiser les achats et donc les coûts. Par ailleurs, nous bénéficions de l’expérience marketing du groupe. » Création et évolution de la charte graphique, gestion des sites Internet et actions telles que les Victoires de l’Impeccable récemment organisées…Autant d’atouts qu’Olivier n’aurait pas eu en créant en tant qu’indépendant. « Dans les moments difficiles, le réseau a toujours su m’épauler, même en termes de trésorerie, ce qui ne fut pas le cas des banques dont c’est la raison d’être… », explique-t-il reconnaissant. Aujourd’hui Olivier Nicod est fier du chemin parcouru et des difficultés qu’il a su surmonter. Il se consacre à son bébé…Avec parfois un peu de mal à s’en détacher pour vivre sa vie personnelle ! « Je suis toujours à l’affût de ce qui peut se passer à l’agence, j’ai du mal à lâcher prise ce qui me rend parfois moins attentif à ce qui peut se passer au sein de ma famille. » L’année 2011 démarre et avec elle son lot de bonnes résolutions. Pour Olivier il y en aura certainement deux : poursuivre son parcours entrepreneurial et réussir à laisser son entreprise derrière lui quand il regagne son chez lui !