Dossiers de la franchise
Ces franchisés se sont lancés à moins de 30 ans et ça marche !
La fibre entrepreneuriale, on peut l’avoir très jeune. Même si l’âge moyen du franchisé est de 42 ans, certains entrepreneurs sautent le pas avant le cap de la trentaine et trouvent dans la solution de la franchise, une formule clé en mains qui leur permet de faire démarrer plus rapidement leur affaire. Tous les secteurs d’activité sont concernés par ce phénomène, comme le témoignent les trois exemples concrets avec des franchisés BiboVino, Fresh Burritos et Subway.
Etre jeune et chef d’entreprise n’est pas incompatible. Qui plus y est, quand on décide de s’appuyer sur une chaîne de franchise, on peut se concentrer sur une activité centrale, à savoir la vente et le service aux clients.
Prenons l’exemple de Thomas Lucas, jeune franchisé BiboVino de 29 ans qui a ouvert le 31 mars dernier son point de vente de vin en franchise à Rennes (rue Vasselot). Qu’est-ce qui l’a poussé à se lancer. « J’avais toujours voulu être entrepreneur. Après des expériences professionnelles en Chine et au Japon, je cherchais un nouveau concept à implanter à Rennes ».
Ayant découvert cette jeune enseigne sur l’Observatoire de la franchise, il est séduit « par le concept du bag in box et apprécie « l’équipe aux commandes et la facilité à gérer un tel concept ». Implantée sur une surface de 62 m², sa boutique – qui a nécessité moins de 100 000 euros d’investissement (stock compris) – fonctionne déjà très bien, en particulier les fins de semaine et le week-end.
Quand le courant passe avec son franchiseur
Le 31 mars dernier est également une date importante pour Isabelle et Anthony Thomas, qui ont ouvert leur Bagel Corner dans la ville de Lyon, au 24 rue Neuve. Anciens directeurs d’établissements Quick, ils avaient notamment en commun une passion pour la restauration rapide et le bagel. « De retour de DOM-TOM, nous souhaitions reprendre en couple une affaire mais nous ne disposions que de 70 000 euros. Nous nous sommes alors penchés sur les jeunes enseignes à fort potentiel ».
Leur choix se porte donc vers Bagel Corner, une enseigne prometteuse sur le marché du bagel qui vise les 20 unités ouvertes à la fin de l’année 2016. Ayant choisi Lyon pour sa qualité de vie, le couple de chefs d’entreprise donnent quelques conseils : « choisir une enseigne réactive où les produits sont de qualité et où l’équipe dirigeante est accessible et proche de son réseau. Il faut aussi être exigeant envers votre enseigne afin de faire monter tous ensemble la marque».
Faire le choix d’un jeune réseau
Se tourner vers une jeune franchise comme Fresh Burritos a été l’option choisie par Florian Bonnet – alors âgé de 26 ans- quand il a ouvert son restaurant à Limoges en décembre 2013. « C’était une nouvelle enseigne qui venait d’apparaître sur le marché français. Son positionnement m’a plu d’entrée et l’apport financier pour se lancer était bien inférieur qu’avec une enseigne mature », précise le jeune franchisé.
Séduit par ce concept de restauration rapide d’inspiration mexicaine, il a doublé la mise 10 mois en inaugurant en octobre 2014, un nouveau restaurant, à Bordeaux cette fois-ci. Ce dernier devrait réaliser un chiffre d’affaires de 360 000 euros pour son deuxième exercice.
Satisfait de ces résultats, il songerait d’ailleurs « à l’ouverture dans les 18 prochains d’un nouveau restaurant Fresh Burritos à Bordeaux ». Affaire à suivre.
Bénéficier de la notoriété d’une marque forte pour limiter les risques
En tant que futurs franchisés, les jeunes créateurs sont particulièrement attirés par les nouveaux concepts, comme nous l’avons vu précédemment. Mais il existe de jeunes chefs d’entreprise qui préfèrent rejoindre des marques connues et à forte notoriété comme Subway par exemple.
C’est notamment le cas de Clémentine Touzé, une jeune créatrice de 25 ans qui a ouvert en avril dernier son restaurant Subway, dans la ville de Saint Germain en Laye. « J’ai décidé de me lancer avec Subway car je souhaitais ouvrir un commerce dans le domaine de la restauration, tout en bénéficiant de la notoriété d’une marque et d’un concept qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays à travers le monde. Le fait d’entrer dans un grand réseau est une chance ».
Mais de toute façon, jeune ou pas jeune il faut en vouloir pour se lancer. Mot de conclusion de Florian Bonnet : « je me suis lancé à 26 ans mais dès le départ j’ai été accompagné par mon père, qui est lui-même chef d’entreprise. Il est incontournable de se faire accompagner, par des proches ou un expert-comptable par exemple ». On l’a donc compris, la création d’entreprise n’est pas un long fleuve tranquille.
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