Interview franchise 231 East Street
« En tant que franchisé, je souhaite conserver le contact avec les clients et les équipes »
Jean-François Escarguel, Franchisé 231 East Street - le
Franchisé 231 East Street depuis octobre 2014, Jean-François Escarguel a ouvert son restaurant de « burger gourmet » dans le centre commercial Jaude, qui est situé au cœur de la ville de Clermont-Ferrand. Après un démarrage moins rapide que prévu, son restaurant connait aujourd’hui une forte progression de son activité et vise le million d’euros de chiffre d’affaires en 2018.
Samuel Burner : Vous faites partie des premiers franchisés de 231 East Street. Pouvez-vous nous raconter quel a été votre parcours avant de sauter le pas de la création d’entreprise ?. Comment avez-vous découvert cette enseigne ?
Jean-François Escarguel : Après avoir travaillé plusieurs années dans l’affaire familiale, j’ai décidé de reprendre les études en formation continue. J’ai ainsi intégré une licence en management à l’Université d’Auvergne et j’en suis ressorti diplômé à 29 ans.
Mes premiers contacts avec la direction de 231 East Street remontent à 2012. J’avais fait une petite veille sur différents concepts mais le positionnement de 231 East Street m’a séduit. Mon projet même a pris un peu de temps, à savoir près de 18 mois entre les prémices et l’ouverture de mon restaurant à Clermont-Ferrand.
Cela m’a pris 6 mois uniquement pour négocier le bail avec le propriétaire. Situé dans un centre commercial de centre-ville, j’avais accès à une coque qui n’avait pas été touchée depuis 30 ans. Les travaux nécessaires ont donc été conséquents.
Quelle est la surface de votre restaurant ? Quelle organisation avez-vous mis en place pour faire tourner ? Quel est votre quotidien en tant que franchisé ?
Présent sur la partie extérieure du centre commercial, mon restaurant est implanté sur une surface de 150 m² de plain-pied, avec notamment 90m² dédiée à la salle du restaurant. Il compte près de 90 places assises, dont 22 en terrasse. Derrière ce projet, nous sommes trois actionnaires. La création de cet établissement a nécessité un investissement de 500 000 euros, soit une enveloppe plutôt haute pour l’époque.
Ouvert 7 jours sur 7, ce restaurant est géré par 3 managers au total et une équipe de 12 personnes. J’ai beaucoup misé sur la formation professionnelle pour stimuler et fidéliser mon personnel.
En tant que franchisé, je suis et je veux rester un touche à tout. Je suis en général présent le midi pendant les heures de services. Je viens aussi combler les trous et les manques de personnel lors des absences et vacances. De toute façon, je souhaite rester en contact avec mes équipes et avec mes clients. Ceci me semble très important dans le succès de l’affaire.
Avec un peu de recul, quel bilan tirez-vous de vos 3 premières années ? Quels sont vos prochains chantiers ou projets ?
Pendant un an et demi, les choses ont été compliquées. Nous étions en dessous de notre chiffre d’affaires, ce qui nous amené à nous poser pas mal de questions. Nous avons su prendre les mesures adéquates pour redresser la barre. Une des premières variables d’ajustement a été de faire diminuer la masse salariale et de se séparer malheureusement de certains éléments. C’est une période qui n’est jamais facile à vivre en tant que chef d’entreprise.
Depuis deux ans environ, les choses vont nettement mieux et les chiffres d’activité s’envolent. Sur l’ensemble de l’année 2017, nous devrions atteindre les 850 000 euros de chiffre d’affaires. Petite anecdote récente : le 1er samedi du mois d’octobre, nous avons accueilli 429 clients, soit notre record absolu ! Quel que soit la période concernée, le samedi reste la plus grosse journée de la semaine. Sur une semaine, nous accueillons en moyenne 200 à 230 clients par jour.
Entre 2015 et 2017, notre CA a progressé de + 107% et la marge de progression semble encore grande. En 2018, nous devrions ainsi dépasser le million d’euros, ce qui serait une super performance dans une ville comme Clermont-Ferrand.
Tout ceci, nous le devons à nos clients chaque jour, plus fidèles, qui ont parfaitement compris que chez nous le rapport qualité/prix était une priorité : prix abordables pour une qualité exemplaire.
Et, évidemment, aussi grâce à une équipe qui travaille chaque jour, pour la satisfaction de nos clients. Je souhaite d’ailleurs dédier cet article à mon équipe sans laquelle tout ceci ne serait pas possible et particulièrement à mes 3 managers (Anaïs, Baptiste et Eric) qui font un travail remarquable.
Pour devenir franchisé 231 East Street il faut un apport personnel de 100 000 €. Vous souhaitez créer une entreprise dans le secteur franchise en restauration rapide et fast food
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