Interview franchise King Marcel
« La franchise permettait d’avoir un accompagnement qui est rassurant lors d’une première expérience »
Hugo Elasery, Franchisé - le
A 25 ans, le dijonnais Hugo Elasery s'est lancé en franchise avec King Marcel en 2018. Issu d'une famille de restaurateur, et diplômé de l’EDHEC en Bachelor, c'est après avoir effectué trois saisons en restauration avec son frère qu'il s'est rendu compte qu'il avait une certaine fibre commerciale et humaine. Ils ont ouvert ensemble leur restaurant sous enseigne.
Mélanie Geyer Kessous : Qu'avez-vous fait avant de vous lancer en franchise avec le réseau King Marcel en 2018 ?
Hugo Elasery : J'ai 25 ans, je suis dijonnais d’origine et issu d’une famille de restaurateurs. Mon frère et mon père sont dans le milieu depuis 20 ans et 40 ans respectivement. J’ai donc toujours été attiré par ce métier. J’ai fait mes études en école de commerce à l’EDHEC en Bachelor puis après trois saisons en restauration avec mon frère, je me suis rendu compte que j’avais une certaine fibre commerciale et humaine. C’est donc à partir de ce moment-là que l’histoire King Marcel a commencé à s’écrire en 2017 avec mon frère. L’ouverture a eu lieu le 15 Juin 2018.
Pourquoi avoir choisi d'entreprendre en franchise ?
Pour être honnête, c’était un choix de mon frère qui m’a conseillé la franchise en première affaire puisque la restauration est un métier très compliqué qui demande de l’investissement et une gestion permanente. La franchise permettait d’avoir un accompagnement qui est rassurant lors d’une première expérience.
Pourquoi avoir choisi la franchise King Marcel ?
Nous hésitions avec un concurrent direct. Ce qui a fait pencher la balance c’est le côté French Touch de King Marcel, « My burger is french ». Initialement, nous voulions monter un restaurant de burgers avec les burgers de la carte de France, c’est-à-dire un burger par région. Et King Marcel reprend exactement l’idée que nous avions au départ avec les fromages de nos régions notamment.
Chez King Marcel, c’est le bleu blanc rouge qui ressortait, le concept était intéressant sans parler du burger en lui-même. C’est aussi une carte abordable malgré le fait que tout soit fait maison de A à Z. C’est un meilleur rapport qualité-prix. A Dijon, il n’y avait pas ce concept de burgers gourmets, il fallait donc être en accord avec le pouvoir d’achat de la région. Nous avons implanté ce concept en tant que précurseur sur Dijon.
Comment le franchiseur vous a-t-il accompagné ?
Nous avons été accompagnés du début des travaux jusqu’à l’ouverture, puis ensuite dans le choix des fournisseurs, le choix des politiques commerciales. C’est donc un accompagnement global que permet la franchise qui était, comme première expérience de gestionnaire, la meilleure solution.
Mais le vrai point fort, c’est l’accompagnement dans l’organisation de l’ouverture, la mise en place du projet, des équipes. J’ai pu bénéficier du réseau King Marcel pour le recrutement. J’ai reçu plus de 200 candidatures dans les 24h après diffusion de l’annonce. J’ai à la suite de cela recruté une équipe de 12 personnes en moins de 5 jours. Ce n’est donc pas négligeable. C’était tout de même à moi en interne de choisir les bonnes personnes mais on est encore très content. Au bout de 2 mois, nous sommes passés de 12 à 8 équipiers. Aujourd’hui, sur les 8 équipiers, 5 sont encore en poste au bout de presque 3 ans. C’est donc une belle réussite dans la gestion humaine et un confort pour nous puisque le recrutement en restauration n’est pas facile avec le turnover très fort des équipes. Grâce à l’accompagnement de la franchise et à la formation nous en sommes arrivé là.
J’ai aussi effectué une formation franchise durant six semaines à Lyon qui m’a vraiment permis d’apprendre du début jusqu’à la fin tout le concept King Marcel : les préparations culinaires, la gestion avec les fournisseurs, l’Extranet King Marcel…
Est-ce que cet accompagnement perdure dans le temps ?
Oui bien sûr ! C’est un peu plus souple pour moi puisque j’ai plus d’expérience et de recul. On a mis en place des vraies équipes avec un manager, un responsable pour l’ouverture et la fermeture du restaurant. Et aujourd’hui c’est un vrai plaisir de gérer ça même si cela demande toujours autant d’investissement. Cela m’a permis de voir plus loin puisque nous avons ouvert un autre restaurant à côté avec un concept totalement différent : un concept d’extracteur de jus, produits frais et boissons fraîches ouvert en Août 2020.
Nous sommes assez libres dans l’évolution de notre carte car Jean-Christophe et Christophe, les fondateurs, nous font confiance. Si tu as compris le concept et que tu es travailleur alors tout roule. Il vaut toujours être dans l’entretien de l’humain, de sa carte, de sa gestion pour réussir. Aussi, les relations franchiseur-franchisé doivent toujours être présentes de temps en temps pour remettre les pendules à l’heure. Mais c’est une expérience qui est très intéressante puisque j’insiste, c’est une affaire qui est impersonnelle. Les clients viennent pour le concept King Marcel et pas pour moi.
Le burger constitue un marché assez concurrentiel. Est-ce que vous souffrez de cette concurrence ?
La concurrence augmente puisque le burger est un marché en plein essor. Le burger gourmet est intéressant et viable, les gens l’ont bien compris. Mais cette concurrence n’a jamais été vu au niveau de notre chiffre puisque nous avons toujours été exponentiel dans nos ventes. On a aussi su s’adapter à l’évolution du nombre d’enseignes autour de nous en mettant en place des offres promotionnelles par exemple.
Quel recul avez-vous sur votre activité aujourd'hui ?
Nous sommes très contents. On est sur 250 burgers par jour en moyenne. Depuis que nous avons instauré un climat de confiance avec le franchiseur, nous sommes sur une carte alternative. Les nuggets, nos wraps et les milkshakes ont vu le jour depuis notre ouverture. La franchise est à l’écoute et elle avance avec ses franchisés. C’est agréable d’avoir une relation d’écoute. On est vraiment content. Et malgré le contexte sanitaire, nous n’avons jamais arrêté de vendre puisque nos produits étaient déclinables en livraison et en vente à emporter contrairement aux restaurateurs purs.
Quel conseil pourriez-vous donner à un futur franchisé ?
Il faut avoir confiance en soi, aller de l’avant, être travailleur. Les premiers mois sont durs, c’est beaucoup d’investissement personnel mais tout travail porte ses fruits. Il ne faut pas avoir peur car le marché du burger est un marché porteur qui se décline en livraison et vente à emporter. Ouvrir un King Marcel est la meilleure chose à faire ! Il faut être confiant, avoir le bon emplacement, le bon concept qui est King Marcel et ensuite ça ne dépend que d’eux.
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