Les franchisés du Jardin des fleurs : des parcours différents aux caractéristiques communes
Retraite ou nouvelle carrière, ils transmettent leurs florissantes affaires : regards croisés sur les franchisés du Jardin des fleurs qui tournent une page professionnelle
4 franchisés du Jardin des Fleurs parlent avec enthousiasme d’un métier qui les a passionné, et d’un réseau dont ils apprécient les services et les prospectives. Ils s’apprêtent à vendre leurs magasins de fleurs, idéalement situés à Nîmes, Bourges, Sallanches et Lyon Bron, et forts d’un vrai potentiel de croissance. Tous sont très fiers de la distinction reçue récemment : le Jardin des Fleurs vient en effet d’être élu Meilleure chaîne de magasins de l’année dans la catégorie fleuristes, un argument supplémentaire pour déclencher des envies de reprises !
Des parcours différents, une passion : entreprendre dans les fleurs
Jannick Lecomte a repris, en 2001, un magasin le Jardin des Fleurs à Nîmes, lequel avait été créé 3 ans auparavant, et en a ouvert un second en 2007. Cet ancien directeur des ventes de Sodexo pendant 15 ans, voulait entreprendre en franchise, et avait une excellente connaissance des produits frais et périssables, comme dans la restauration. Donner de la valeur ajoutée au produit est son expertise, et selon lui, la fleur se prête parfaitement à cette dynamique. Didier Defosse a 25 ans d’expérience dans le bâtiment quand il décide de changer de métier, il y a 18 ans. Dans ses magasins de Bourges, puis de Nevers, il va pouvoir combler son goût pour le management, la gestion des stocks et l’établissement des prévisionnels. Il est séduit en découvrant que la rentabilité des magasins le Jardin des Fleurs est bonne, le concept novateur, l’enseigne visionnaire et la formation très efficace. Il renchérit : « Pas de stock à gérer, pas de risques d’impayés ». A Lyon Bron, c’est une directrice marketing qui va mettre à profit son expertise du mix produits‐clients‐communication pour développer son affaire : Christelle Villard, avec son mari Franck, est une vraie entrepreneuse de TPE. Micheline Chapelot, amoureuse des fleurs et des plantes, ouvre son magasin à Sallanches, après avoir eu le coup de foudre pour le Jardin des Fleurs de Bordeaux, magasin historique de l’enseigne. Elle quitte le ministère de la Défense pour tenter sa chance dans cette branche il y a 5 ans.
Ils ont l’amour des fleurs et du beau produit
Didier Defosse s’amuse à comparer ses 2 métiers : « Dans le béton, on voit le résultat quand le bâtiment est terminé. Les compositions florales, simples ou élaborées, sont belles tout de suite ». Christelle Villard porte également un regard très esthétique sur son métier : « Un des secrets de la réussite de notre activité est d’aimer le beau, de porter un regard esthétique sur ces ses produits, et de les mettre en scène avec élégance ». Micheline Chapelot a le même discours ; offrant à tous ses clients des fleurs de qualité et d’une fraîcheur parfaite. Comme ses confrères du Jardin des Fleurs, elle est ravie de satisfaire une clientèle d’affaires aux standards très élevés. Jannick Lecomte dit qu’avec ce métier, il s’est fait plaisir et a fait plaisir à ses clients. Il est ravi de l’image de marque de ses 2 magasins nîmois, et qu’il cédera au même repreneur : « Sur notre Jardin des Fleurs extérieur de Nîmes, nous vendons davantage de compositions florales pour offrir, alors qu’en ville les clients font des achats plus personnels. Il y a une forte synergie entre les 2: « Notre amour des fleurs est valorisé par le regard des clients, nous offrons des produits d’excellente qualité, avec une belle tenue, et 3 de nos concurrents n’ont pas réussi à perdurer ».
Passer le témoin aux repreneurs
Partant du principe que les supports marketing et communication de l’enseigne sont extrêmement performants, et permettent de recruter et de fidéliser la clientèle avec des outils originaux, ils savent que leurs repreneurs pourront entreprendre avec les atouts dont ils ont bénéficié. A cela s’ajouteront des équipes qualifiés, une réputation locale bien assise et leurs conseils avisés, voire un accompagnement personnalisé. Jannick Lecomte se rappelle avec reconnaissance de l’assistance de la part de la tête de réseau au moment de sa propre reprise, et de la transmission des savoir‐faire qui s’est opérée. Lui‐même sera aussi disponible pour aider son repreneur à faire une opération gagnante. Ses magasins sont tenus avec rigueur et ses 10 collaborateurs sont dûment qualifiés. Avantage supplémentaire : le tram passera fin 2016 devant le magasin du centre ville. Micheline Chapelot, installée dans un charmant kiosque‐magasin en centre ville, avec parking et vue sur le Mont‐Blanc, a développé une clientèle chic et spécifique en fleurissant les plus élégants chalets et les hôtels de luxe de Megève. Elle estime que le potentiel de développement de cette clientèle exigeante est fort, et elle aura à coeur de le faire connaître à son repreneur.
Didier Defosse insiste sur l’évolution du métier de fleuriste : l’enseigne est plus que jamais un avantage concurrentiel, le fleuriste franchisé a tout à y gagner. L’allègement en travail de gestion et d’administration et les commandes directes facilitées, libèrent du temps et permettent de se consacrer à ses clients. Il a déjà cédé son Jardin des Fleurs de Nevers à une ancienne collaboratrice, à laquelle il a consenti un prêt vendeur sur un an sans intérêt. Le magasin de Bourges a été relooké au nouveau concept, et est prêt à être exploité clés en mains. Christelle Villard positionne son affaire en expliquant aux potentiels intéressés qu’il s’agit d’une TPE, offrant une grande diversité d’activités : commerce, management, plaisir d’une activité valorisante, contact avec la clientèle, gérer et assurer le développement : « A la taille de notre entreprise, on est plus proche d’une jardinerie que d’un fleuriste traditionnel, avec un ratio de chiffres d’affaires 3 fois supérieur. Les personnes que j’ai rencontrées découvrent avec intérêt cet aspect entrepreneurial de notre métier. Plus que des commerçants et des fleuristes, nous sommes des entrepreneurs ». Ces affaires sont de belles opportunités, que leurs propriétaires céderont pour réaliser des projets qui leur tiennent à coeur. Didier, Micheline prennent leur retraite, comme Jannick Lecomte qui va donner libre cours à sa passion de la nature et du patrimoine nîmois, Christelle Villard souhaite revenir vers le marketing, et son mari Franck veut créer une nouvelle affaire.
Communiqué fouri par l'enseigne
Rodolphe Hatchadourian