Regards croisés sur les multi-franchisés Le Jardin des Fleurs et Oya
Leur dénominateur commun : savoir saisir l’opportunité et avancer sans faillir
Leurs parcours professionnels, leurs expériences et leurs âges sont très différents : expert dans les assurances agricoles, manageuse de magasin de fleurs expérimentée qui veut monter sa propre affaire, officier de marine, fleuriste traditionnelle visionnaire, ils ont décidé de franchir le pas et de s’installer à leur compte, et ont opté pour le Groupe Flora Nova et ses enseignes Le Jardin des Fleurs et Oya Fleurs.
« J’étais expert depuis 17 ans dans les assurances agricoles, raconte Bruno Cazulet, franchisé le Jardin des Fleurs à Concarneau et à Pont-L’abbé, et résidant en Charente-Maritime. Je voulais m’installer et avais identifié trois secteurs d’activité : le pain, le vin, la fleur. Ce fut la fleur ». Anne-Marie Bourdier, franchisée à Limoges et Saint Junien, a plus de 20 ans d’expérience dans la fleur, quand elle s’installe à Limoges dans un premier magasin sous enseigne en 2009 : « Je voulais entreprendre, je guettais une belle opportunité, et avec l’expérience, je savais précisément ce que je voulais, la liberté de choisir sans être seule dans mon activité. » Nathalie Tiec, fleuriste traditionnelle à Landernau depuis 2000, comprend très tôt qu’intégrer une franchise de qualité lui permettra de doper la communication en mutualisant les coûts. Christian- Jacques Planchet, son associé et conjoint, ex-officier de la Marine française a changé radicalement de carrière : « Les affectations de postes ne me convenaient pas, et si la dernière proposition était exceptionnelle, elle demandait une expatriation. J’ai décidé de devenir entrepreneur dans la fleur, après avoir été un père au foyer pour nos trois enfants, car les changements de vie me stimulent. Nous voulions nous développer et avions besoin de nous appuyer sur une centrale d’achats assurant des approvisionnements de végétaux et fleurs de qualité. »
Choisir son réseau, une étape fondamentale
Bruno Cazulet, qui a rapidement opté pour les fleurs, approfondit ses recherches au salon de la franchise où il est séduit par le concept du Jardin des Fleurs. « Ailleurs, ça semblait folklorique, dit-il avec un humour imagé, mais dans cette enseigne, j’avais le pressentiment que l’organisation était à la hauteur de mes attentes, et j’ai eu raison ». Poussant ses recherches dans la presse spécialisée, il entre en contact avec l’enseigne, et l’entretien est si convaincant qu’il s’engage en une semaine. « Nous souhaitions nous installer sur la façade Atlantique, et en 1 mois et demi, nous avons opté pour Concarneau. Nous avons repris un important magasin de fleurs traditionnel, existant depuis 12 ans, et nous avons conclu un accord avec la précédente propriétaire, qui est restée avec nous pendant 8 mois. Nous avons ainsi sécurisé la transmission et appris à nous intégrer localement, ce qui était important en Bretagne. Nous avons préféré garder le magasin en l’état au début pour ne pas déstabiliser la clientèle. Je délègue assez peu, et étant donné le très gros investissement que représente cet achat, je m’y investis totalement et je me suis peu arrêté les deux premières années ». Anne-Marie Bourdier a travaillé auparavant chez des concurrents à Brive. « Quand je me suis installée, je voulais absolument une franchise très proche du métier de la fleur, offrant de réels services, mais me laissant certaines libertés de choix : par exemple, pour les achats, nous avons 3 fournisseurs possibles. J’ai beaucoup apprécié la dynamique de l’enseigne et les échanges à la dernière convention de Lyon. Quitter son magasin demande de l’organisation, mais cela nous fait progresser. Au Jardin des Fleurs, nous apprécions le partage des expériences et la confiance réciproque entre franchisés et avec l’équipe du siège ».
Nathalie Tiec, férue de design végétal, choisit l’enseigne Oya Fleurs en 2004, séduite par le respect du métier et la qualité du travail de la fleur qu’elle y constate. En 6 mois, elle s’engage et transfère son magasin de Landernau sur un local idéal. « Nous sommes sur les terres de Leclerc, rappelle Christian- Jacques Planchet, et la concurrence frontale en libre-service se développe, notamment pendant les fêtes. Nous avons décidé de nous centrer sur notre coeur de métier, pour fidéliser nos clients, qui nous prouvent que nous avons eu raison. Nous achetons nos fleurs directement chez les partenaires du Groupe, et la fraîcheur est irréprochable. Le couple est également franchisé Le Jardin des Fleurs, à Guipavas près de Brest : « Lorsque Eric Grellier, président de Oya Fleurs et Benoît Ganem, président du Jardin des fleurs ont décidé de regrouper leurs enseignes sous l’entité Flora Nova, nous avons découvert une autre façon de développer nos affaires. Il y avait une belle opportunité de mailler le territoire pour circonscrire la concurrence, et d’offrir une nouvelle offre sur nos zones de chalandise ».
Le deuxième magasin : potentialiser le succès, et savoir se remettre en question
Si le commerce est le même, les magasins comme leur mode de management ont changé. La multifranchise permet de conforter les acquis financiers, mais aussi d’oser innover dans de nouvelles pratiques. Bruno Cazulet a ouvert un 2ème Jardin des Fleurs, il y a un an, dans une mini-zone commerciale de Pont- L’abbé. « Entreprendre en multi-franchisé est avantageux : la 1ère affaire qui marche bien permet de se rémunérer, et la deuxième de capitaliser, et les redevances s’allègent car l’enseigne tient compte de l’ancienneté de l’affiliation et du nombre de magasins. Le magasin de Pont-L’abbé va s’autofinancer et prendre de la valeur. C’est une capitalisation en décalé. Mon projet est de faire un maillage de magasins sur la ville pour circonscrire la concurrence. J’emploie 8 personnes sur les deux magasins. A Pont-L’abbé, géré par la responsable de mon magasin de Concarneau très motivée, je délègue énormément et je ne m’y rends qu’une fois par mois. Le Jardin des Fleurs de Pont-L’abbé a été le 1er transformé au nouveau concept, séduisant pour nos clients. Je ne suis pas fleuriste, mais gestionnaire, et j’aime laisser s’exprimer la créativité de mes équipes. Nos clients apprécient ».
8 ans après le succès de son Jardin des Fleurs de Limoges, Anne-Marie Bourdier ouvre un 2ème magasin : « A Saint Junien, j’ai un local idéal sur la rue principale, avec une visibilité parfaite, dans une toute nouvelle zone commerciale, avec un grand parking contrairement à celui de Limoges, 130 m², avec un très bon emplacement, mais au stationnement moins facile. Il est au nouveau concept, suscitant la curiosité en ville, et nécessitant une nouvelle approche du client. D’abord une stratégie de prix, puisque les clients peuvent facilement fréquenter les deux magasins, et comparer. A Saint-Junien, au début, mes clients venaient davantage par nécessité d’offrir des bouquets, contrairement à Limoges, où ma clientèle aime d’abord se faire plaisir. Et en 7 mois, on assiste à une petite révolution dans leurs habitudes d’achat grâce au concept de libre-service. Nos créations, en série ou sur-mesure, sont une source d’inspiration et de tentation. Je songe à l’avenir et transmets mon savoir faire à mes 7 collaborateurs, que je forme aux achats et au management. »
Christian-Jacques Planchet et Nathalie Niec ont ouvert un deuxième magasin Oya Fleurs à Landivisiau en 2009, à 15 km de Landernau, et gèrent une équipe de 6 collaborateurs pour leurs deux affaires. L’ex sous-marinier d’élite s’est immergé avec aisance dans les fleurs et le management.
Etre multi-franchisés sous deux enseignes de fleurs du même groupe est un bel atout concurrentiel
Selon Christian-Jacques Planchet, être multifranchisé sous deux enseignes dans le même groupe requiert une organisation particulière pour bien équilibrer l’exercice et respecter l’identité de chaque enseigne : « Nathalie gère les magasins Oya Fleurs et moi celui qui est affilié Jardin des fleurs, qui me correspond davantage avec son concept de jardin au coin de la rue, et l’abondance des fleurs disponibles. Certains de nos clients sont nomades sur nos magasins, mais fidèles à nos deux enseignes qui couvrent toutes leurs attentes, quel atout commercial formidable ».
Communiqué fourni par l'enseigne